Les nuits d’Aksehir, tomes 1 à 3 - Riku Ichikawa


Mon avis : 👍

Genre : Turquie, danse orientale, cuisine, mode, religion
Public : tout public
Statut de la série : terminée
Tomes parus en VF : 3
Tomes parus en VO : 3


Résumé éditeur 

Ayako est une jeune étudiante à Tokyo, en école de mode. Pourtant, peu motivée, elle ne trouve pas l'inspiration pour créer des design satisfaisants et orginaux. Mais grâce à l'amulette qu'elle porte autour cou, une opportunité inattendue va s'ouvrir à elle : Hodja, imigré turc, va lui proposer de travailler en tant que serveur au sein d'Akşehir, son petit restaurant égaré au coeur de Shinjuku. Au fil de ses rencontres et de ses nuits de service, mais aussi au contact de Zakuro, fascinante danseuse orientale, Ayako va découvrir tout le charme de la culture turque au-delà de tous clichés. Et si cette nouvelle ouverture sur l'étranger lui montrait enfin la Voie à suivre ?


Manga lu dans le cadre du challenge Manga Suki

Thème de juin : un sport peu connu

Retrouvez ses articles de juin sur son blog :

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Tokyo Babylon, tomes 1 à 7 - CLAMP


Mon avis : coup de 💕 - un de mes mangas préféré

Genre : SFFF, mystère, société
Public : grands ado, adultes
Statut de la série : terminée
Nombre de tomes : 7

Mes autres articles sur CLAMP :


Résumé éditeur 

Subaru Suméragi est un maître du yin et du yang qui utilise ses puissants pouvoirs psychiques pour protéger Tokyo. Il est ami avec Seïchiro Sakurazukamori, en apparence un simple vétérinaire. Mais la vérité est plus compliquée qu’il n’y paraît, et les rêves de Subaru lui montrent un autre visage de Seïchiro...



Cette année j’ai eu envie de relire mes titres préférés de CLAMP afin de leur faire des chroniques dignes de ce nom. Si le travail des 4 mangaka ne me plait plus tellement ces dernières années, elles gardent une place particulière dans mon coeur : mon premier manga était Tsubasa Reservoir Chronicle et je me suis passionnée pour nombre de leurs autres titres

J’ai commencé par Tokyo Babylon qui est celui qui m’a le plus marquée et qui constitue le préquel de mon titre préféré, X-1999. Si c’est un de leur plus anciens titres, il aborde des thématiques de société qui restent actuelles et est porté par un trio aussi complexe que charismatique. Les graphismes sont donc d’époque, avec quelques maladresses dans les proportions, toutefois une certaine élégance se dégage déjà de planches aux aplats faussement simplistes pour mettre en valeur les personnages qui sont au coeur de toute l’ambiance.

Une réflexion sur la société

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Given, tomes 1 et 2 - Kizu Natsuki


Mon avis : coup de 💕

Genre : BL, romance, musique
Public : tout public
Statut de la série : en cours
Tomes parus en VF : 3
Tomes parus en VO : 4


Résumé éditeur 

Uenoyama est un lycéen féru de guitare et de basket. Seulement, la passion qui l'animait semble s'être éteinte pour laisser place à un quotidien morne, rythmé par de simples siestes. Un jour, il tombe sur Mafuyu, qui s'est endormi à l'un de ses endroits favoris, une superbe guitare Gibson serrée contre lui. Ce dernier le supplie alors de la réparer et de lui apprendre à en jouer. Si Uenoyama refuse catégoriquement au début, il finit par l'aider et va même jusqu'à l'intégrer dans son groupe. Il découvre derrière la candeur de Mafuyu un talent incroyable et bouleversant. Malheureusement, ce dernier est également hanté par un lourd traumatisme qui l'empêche de s'exprimer pleinement.


Given est sans aucun doute un des mangas les plus sensibles que j’ai pu lire et a su m’émouvoir aux larmes à plusieurs reprises. Difficile de décrire l’atmosphère à fleur de peau, le mélange de tristesse et d’espoir, de douceur et parfois de sentiments violents, qui s’en dégage.

Tout commence par une rencontre, celle de deux lycéens aux caractères bien différents : Ritsuka, plutôt grognon et rentre-dedans, et Mafuyu, franchement dans la lune et effacé. Une guitare les rapproche alors et devient le symbole du mystère qui entoure Mafuyu - que fait un musicien néophyte avec une Gibson dont il ne sait même pas changer les cordes ?

Rapidement les deux garçons sont fascinés l’un par l’autre. Tandis que Mafuyu trouve Ritsuka tellement cool quand il joue, ce dernier ne peut s’empêcher de s’intéresser à son compagnon - sans trop savoir ce qui l’attire tant. Jusqu’au moment où Mafuyu se met à chanter et le bouleverse au plus profond de son être.

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Bilan 2017 & projets 2018


2017 aura été une année marquée par notre voyage au Japon, mes débuts dans l’écriture de fanfictions et mes progrès en dessin. Côté lectures et animés j’ai aussi fait quelques très belles decouvertes.

Le point sur mes articles, actu et coups de coeur de l’année catégorie par catégorie !


Mais pour commencer, mon podium manga et animé 2017 :


1. Le Rakugo ou la Vie (animé) et le manga d’où il est tiré, paru en anglais sous le titre Descending Stories

Auteure : Kumota Haruko 


2. March comes in like a lion - animé et manga

Auteure : Chica Umino


3. Le chant des souliers rouges - manga

Auteure : Mizu Sahara


Lectures


Une année avec moins de lecture - car plus d’écriture et dessin - et essentiellement des mangas. 

J’ai par contre rédigé 2 articles transversaux sur les mangas qui me tenaient à coeur : l’un sur les idées reçues, l’autre sur le harcèlement scolaire. Leur réception sur les réseaux sociaux m’a vraiment fait plaisir ! Ce sont d’ailleurs mes articles les plus lus cette année (et tout court en fait).


Mes articles 2017 autour de la lecture



Mes chroniques de l’année

Romans :



Mangas :



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Le Requiem du Roi des Roses, tomes 5-7 - Aya Kanno


Mon avis : coup de 💕 

Genre : historique, drame
Public : grands ados et adultes
Statut de la série : en cours
Tomes parus en VF : 7
Tomes parus en VO : 8




Résumé éditeur 

Alors que le comte de Warwick était enfin parvenu à arranger les fiançailles d'Édouard IV et de Bonne de Savoie, une alliance censée asseoir son pouvoir en lui assurant le soutien de la France, le nouveau souverain d'Angleterre annonce son mariage avec Élisabeth Woodville ! 
Trahi, le faiseur de rois prépare sa vengeance... Richard, jusque-là extérieur aux intrigues de cour, est bouleversé lorsqu'il prend conscience que le trône pourrait être à sa portée. Mais à la nouvelle de la capture d'Henri de Lancaster, il se précipite au château avec une seule idée en tête : le passer au fil de l'épée de ses propres mains... 



‼️SPOILERS DES TOMES PRÉCÉDENTS‼️


Le résumé éditeur correspond en réalité au tome 4. En ce début de volume 5, Edouard d'York est entre les mains de Warwick qui l'a trahi, entraînant le propre frère de l'actuel roi, Georges - dont le principal défaut est d'être naïf et manipulable. Dans le même temps, Warwick joue sur les deux tableaux et a promis sa fille aînée Anne à Édouard de Lancaster pour sceller son alliance avec Marguerite et la couronne française.

Sauf que ledit Édouard est amoureux de Richard, qu'il croit toujours être simplement une femme déguisée en homme. Et ce dernier réalise peu à peu ses sentiments pour Henri dont il ignore toujours l'identité.

On retrouve Richard, alors qu'il a décidé de se ranger du côté de son frère le plus âgé et projette de le faire évader avec l'aide de Catersby, l'une des rares personnes à connaître son secret. Édouard de Lancaster tombe sur lui et lui vient en aide, espérant gagner ses faveurs, et acculer Warwick au passage pour qu'il se range vraiment côté Lancaster. Quant à Buckingham, il continue de murmurer dans l'oreille de Richard pour le pousser sur le trône.


Bref, ça ne se simplifie pas, pour notre plus grand plaisir ! Avec le tome 7, la mangaka nous annonce la fin de la première partie de l'histoire et elle a admirablement su construire son intrigue pour monter en puissance jusqu'à un final bouleversant. 

Aya Kanno continue de tisser une toile mêlant intrigues politiques, action, sentiments et folie. Sa galerie de personnages est incroyablement riche et attachante : de nouveau aucun manichéisme, ils ont tous leurs défauts et qualités. Ce n'est pas la morale qui dicte les choix de chacun, mais ils agissent selon des motivations bien concrètes et humaines. Ils recherchent le pouvoir, l'amour, la vengeance, la sécurité pour leur famille, parfois tout à la fois, et peuvent trahir d'un claquement de doigts si leur intérêt va dans ce sens.


Résultat ? J'aime autant Richard qu'Henri, son fils Édouard ou Anne. Tout comme eux, mon coeur est partagé entre les ennemis jurés et quel que soit le vainqueur au final, je sais que ce sera un déchirement. D'ailleurs le dernier tome m'a fait pleurer à plusieurs reprises et je l'ai refermé complètement sonnée.

En effet, même si Richard est torturé par son identité et ses fantômes, même s'il devient de plus en plus impitoyable, je ne peux pas le détester. Il est à la fois touchant, inquiétant, rusé, fort et fragile... en un mot : fascinant. Quant à Henri, si sa douceur nous le rend sympathique, il n'est qu'une marionnette dans ces jeux de pouvoir, tour à tour aux mains de son épouse, de son fils ou de Warwick. Il prend son rôle comme un fardeau inévitable, ses emprisonnements avec fatalité, et ne semble finalement vivant qu'aux côtés de Richard.

Dans ces volumes j'ai été particulièrement touchée par les personnages d'Edouard de Lancaster et Anne, eux aussi coincés entre leurs sentiments et leur devoir, et dont la relation connaît une évolution intéressante.


Je ne veux pas trop en révéler sur l'intrigue, mais je salue la courageuse mise en scène des questions relatives au genre et à la sexualité par la mangaka. Cet ajout à la pièce originale de Shakespeare lui donne une touche moderne et psychologique, tout en restant universel grâce à l'aspect historique et politique. À travers l'hermaphrodisme de Richard, Aya Kanno joue à la fois sur ses côtés masculin et féminin, brouillant les frontières, interrogeant sur les stéréotypes. Ses personnages féminins participent à soulever ces questions, loin d'être là pour se fondre dans la tapisserie, elles tiennent le pouvoir - littéralement pour Marguerite ou à travers ses manipulations pour Elizabeth - ou aspirent à autre chose que le rôle déterminé par leur naissance comme Anne.


Un mot du graphisme pour finir. Je ne vais pas être originale par rapport aux chroniques précédentes, je suis en admiration devant le trait d'Aya Kanno. Elle sait transcrire l'ambiance gothique, les sentiments, les crises hallucinatoires, les flash-backs à travers ses dessins et sa mise en scène. C'est beau, c'est fort, ça bouleverse vraiment, j'étais littéralement en apnée sur certains passages.


À présent j'ai hâte de lire le prochain volume ! La dernière page nous laisse à un moment clé, à partir duquel tout est imaginable, même si je m'attends à avoir le coeur brisé de nouveau par la suite.


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Arte, tomes 1 à 5 - Kei Ohkubo


Mon avis : coup de 💕

Genre : historique
Public : tout public
Statut de la série : en cours
Tomes parus en VF : 5
Tomes parus en VO : 7




Résumé éditeur 

Arte est une jeune fille de famille aristocratique qui vit à Florence lors de la Renaissance italienne. Elle est passionnée de dessin et peinture et rêve d'en faire son métier. Mais lors du décès de son seul soutien, son père, sa mère la somme de cesser cette activité pour se marier. Arte, bien décidée à prendre sa vie en main, se met en quête d'un atelier qui l'accepterait comme apprentie.


Si j'avais rédigé un premier avis à chaud sur le tome 1, j'ai eu envie de refaire un article plus construit sur ses différentes facettes après en avoir lu les 5 premiers tomes. 

Manga à la fois historique et féministe, sur fond d'amour de l'art, le titre fonctionne surtout grâce à son adorable héroïne. Et par là je n'entends pas "fille mignonne sans caractère", bien au contraire !

Un titre féministe

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Les mille oiseaux d'Hiroshima - Eleanor Coerr


Mon avis : 👍

Genre : historique, histoire vraie
Public : à partir de 8-9 ans



Résumé éditeur

Sadako aime les feux d'artifice, le goût de la barbe à papa, et rêve de courir aussi vite que le vent. Mais Sadako est née à Hiroshima. Une ville ravagée par la guerre. Une ville ravagée par la bombe atomique. Et Sadako a la «maladie de la bombe». Alors, tous les jours, elle plie des oiseaux en papier. Car, selon une vieille légende, elle sera guérie par les dieux si elle en fabrique mille.


Les mille oiseaux d'Hiroshima raconte l'histoire vraie de Sadako Sasaki, une petite fille d'Hiroshima qui a vécu de 1943 à 1955. Nous avons lu ce livre ensemble les enfants et moi, lors de notre visite de la ville, pour ouvrir le dialogue sur ce qui s'est passé le 6 août 1945 et comprendre ce que représente le mémorial des enfants dans le parc, ainsi que les guirlande de grues en origami. Une courte introduction et un bref épilogue permettent de replacer la petite histoire dans la grande, et donc d'intéresser aux évènements de la seconde guerre mondiale.

Si le texte est très simple, l'histoire en est difficile et je ne conseillerais pas de laisser un 8 ans sensible le lire seul. Moi même, sur la fin du livre, j'ai dû faire de gros efforts pour que ma voix ne tremble pas et retenir mes larmes. Cependant cette courte lecture permet de comprendre certaines conséquences de la bombe A sur la vie des habitants, d'autant plus facilement que le jeune lecteur peut s'identifier à Sadako. 

C'est sûrement pour cette dernière raison que la vie de la petite fille a inspiré les enfants du Japon et d'ailleurs. Sadako est comme eux, une enfant pleine de vie, d'énergie, de rêves. Le début du roman en 1954 nous la présente dans sa vie quotidienne - glissant ça et là des éléments de civilisation japonaise -, qui est assombrie par le souvenir de ce jour là et la crainte d'être touché par "la maladie de la bombe". 
La leucémie.

Elle ne rêve que de courir et croquer la vie à pleine dent, mais des vertiges vont peu à peu s'emparer d'elle jusqu'au diagnostic redouté. On suit alors son combat, à la fois décrit sans détour et d'une façon claire pour un jeune public. En parallèle, Sadako et ses proches vont se raccrocher à la légende des grues : s'ils en plient 1000, les dieux lui rendront la santé.

Aujourd'hui encore, des écoles du monde entier envoient des guirlandes colorées de grues à Hiroshima, pour rendre hommage à Sadako, devenue l'emblème de toutes les jeunes victimes de la bombe.


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Japon 2017 : Partie 4, Hiroshima et Miyajima




Après la semaine un peu difficile et décevante à Kyoto, Hiroshima a été une bouffée d'air frais ! Nous sommes immédiatement tombés sous le charme de cette ville à taille humaine aux trams vintage, aux parcs fleuris et habitants accueillants. Mais surtout il s'en dégage une atmosphère très touchante qui ne peut laisser insensible.

De plus, un des sites les plus connus du Japon se trouve à deux pas : l'île de Miyajima.

Parc du mémorial de la Paix


Lieu évidemment incontournable lors d'une visite d'Hiroshima, le parc du mémorial de la paix est à la fois très agréable par son cadre verdoyant et extrêmement émouvant. L'immense espace vert abrite plusieurs mémoriaux en hommage aux victimes de la bombe A et porte ainsi un message de paix.

L'un de ces mémoriaux est consacré aux enfants, victimes non seulement de l'explosion mais aussi des radiations à long terme. La petite Sadako Sasaki, morte d'une leucémie vers 12 ans, est le symbole de ces enfants et son histoire est connue à travers le Japon, voire le monde.

Pendant notre séjour, les enfants et moi avons lu le livre jeunesse Les mille oiseaux d'Hiroshima qui raconte sa maladie, sa mort et comment elle voulait plier 1000 grues en papier pour guérir. Une superstition japonaise raconte en effet que si l'on y parvient, le vœux de guérison est exaucé. Depuis, des guirlandes colorées de grues sont installées à travers le parc, surtout dans le mémorial des enfants. Elles viennent notamment d'écoles du monde entier, en hommage à Sadako, à toutes les victimes et pour la paix entre les peuples.

Découvrir l'histoire de Sadako a beaucoup touché mes enfants, qui se sont identifié à cette petite fille si semblable à eux.

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Japon 2017 : Partie 3, Kyoto



Kyoto, ancienne capitale du Japon, connue pour ses temples et son Histoire, j'en attendais énormément et ça a finalement été un peu une déception. Je pensais être émerveilée à chaque coin de rue comme à Nikko ou dans d'autres villes historiques (Florence par exemple) et... non.

Oui, bien sûr, il y a de beaux sites (blindés de monde), mais sortis de là l'ambiance de la ville ne nous a pas charmé comme à Tokyo ou Hiroshima : beaucoup moins adaptée aux piétons, trop de tourisme de masse, habitants moins accueillants, coût de la vie bien plus élevé qu'à Tokyo... Bref, lorsqu'on reviendra au Japon, on logera plutôt à Osaka et on fera 1 ou 2 jours d'excursion sur Kyoto si on veut y retourner. Je sais que mon avis va à contre-courant de celui de beaucoup de visiteurs, mais voilà, nous avons paradoxalement trouvé Kyoto moins authentique que les autres lieux visités.

À la décharge de la ville en elle-même, j'étais seule avec les enfants pour cette partie du voyage, ce qui n'a pas aidé. Mais j'ai trouvé que tout était de nouveau plus facile une fois à Hiroshima, ou même lors du long voyage retour avec 2 escales dont une d'une journée, et pourtant j'étais toujours seule pour les gérer.

Higashi Honganji


Ce temple bouddhiste est à deux pas de la gare et de la tour de Kyoto. Nous y sommes allés le 8 avril, pour le Hana Matsuri qui fête la naissance de Bouddha, mais il n'y avait rien de spécial à part une statue installée à l'entrée. Pas de vrai matsuri (festival) donc comme je l'espérais.

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Japon 2017 : Partie 2, Nikko




Je poursuis le récit de notre séjour au Japon avec notre excursion d'une journée à Nikko.



Nikko est une petite ville nichée au milieu des montagnes à environ de train 2h de Tokyo. On peut prendre plusieurs lignes pour s'y rendre, nous avons opté pour le shinkansen. Dans tous les cas on finit dans un tout petit train dont la voie se réduit à une seule au bout d'un moment : impossible de croiser ceux qui arrivent dans l'autre sens, il faut prendre chacun son tour !


La visite est donc faisable sur une journée, mais ça fait tout de même une grosse journée avec des enfants. Cependant je ne regrette pas une seconde, car c'est une des visites les plus époustouflantes de notre séjour ! Si on y retourne nous opterons probablement pour au moins 2-3 jours sur place en revanche, d'autant que la ville regorge de onsen.

Si Nikko est si touristique c'est notamment parce qu'elle abrite des sites classés au patrimoine mondial de l'UNESCO. Au milieu d'une forêt d'immenses cèdres, on découvre plusieurs temples et sanctuaires de toute beauté. Le cadre est enchanteur, presque carte postale, et malgré le monde on ne peut qu'être subjugué.

Les lieux sont intimement liés à la famille des Tokugawa, figures importantes de l'Histoire du Japon puisque Ieyasu Tokugawa - qui y est inhumé - est le fondateur du système du shogunat.

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Les Brigades Immunitaires, tome 1 - Akane Shimizu


Mon avis : 👍

Genre : vulgarisation scientifique, aventure, humour
Public : à partir de 10-12 ans
Statut de la série : en cours
Tomes parus en VF : 1
Tomes parus en VO : 4


Résumé éditeur

Savez-vous ce qui se passe dans votre organisme quand de terribles microbes débarquent ? Des brigades immunitaires d’élite, toutes plus impitoyables les unes que les autres, sont chargées de les éradiquer pour protéger les autres cellules et les
globules rouges...
Pneumocoque, allergie, grippe, éraflure...
Les batailles pour votre santé ne font que commencer !


Voilà un manga d'action qui détone dans le paysage éditorial. On a bien des horribles monstres, des héros badass, des planches dynamiques et de l'humour... mais tout cela est prétexte à faire découvrir le fonctionnement du système immunitaire !

Évidemment, la première comparaison qui nous vient à l'esprit est le bien connu dessin animé "Il était une fois la vie". Le point commun est bien sûr de personnifier les cellules et permettre une vulgarisation scientifique. Ce titre est cependant plus moderne (vu la différence d'âge, ça se comprend) et plus... manga tout simplement ! À ce titre on y retrouve une mise en page et des scènes d'action classiques pour un shonen : parfait pour intéresser les ado amateurs du genre, comme ma fille de 12 ans. Le tout en faisant passer le message avec des personnages attachants et des comparaisons claires.

L'intrigue suit une mignonne hématie dont le sens de l'orientation laisse quelque peu à désirer. Pour effectuer ses livraisons de dioxygène et de dioxyde de carbone, elle doit emprunter la circulation sanguine dans laquelle elle se perd régulièrement.


Les fonctions des cellules et du corps humains sont ainsi représentées par des comparaisons simples, puis expliquées par des petits encadrés. Notre hématie se retrouve bloquée par des portillons - les valves - lorsqu'elle veut prendre le flux sanguin à contresens, se fait enguirlander en se perdant dans le système lymphatique - dont les globules rouges sont absents - et se retrouve aux prises avec des agents pathogènes.

C'est là qu'interviennent les cellules du système immunitaire, et notamment un leucocyte au matricule 1146. Tous deux se croisent sur les différents cas : infection, allergie, éraflure. Le fait de choisir des personnages récurrents les rend attachants et permet une meilleure implication du lecteur.

Chaque type de cellule a une personnalité qui dépend de sa fonction. Les leucocytes sont des badass qui bondissent sur les envahisseurs en premier (les cellules les plus rapides en cas d'attaque), les lymphocytes T killer sont des fous furieux, les lymphocytes B helper des commandants, les cellules mémoires ont des petits carnets, les thrombocytes sont d'adorables bambins (les plus petites cellules du système immunitaire)... Quant aux bactéries et virus, ce sont d'hideux monstres.

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Japon 2017 : Partie 1, Tokyo


Cette année, de fin mars à mi-avril, nous avons réalisé un des voyages de nos rêves : le Japon. Un pays qui nous attirait énormément, pour plein de raisons, qui aurait donc pu nous décevoir tant nos attentes étaient grandes. En réalité, ce voyage était encore mieux, grâce notamment à la gentillesse incroyable des Japonais. À peine le temps de chercher notre chemin sur un plan que des personnes venaient spontanément nous proposer leur aide ! Les gens sont souriants, surtout avec les enfants, entament volontiers la conversation, et comme il y a assez peu d'étrangers (à part à Kyoto et l'ambiance s'en est d'ailleurs ressentie) il est vraiment facile de rencontrer les locaux.

Petit résumé de notre séjour en famille qui est passé par Tokyo, Nikko, Kyoto, Hiroshima et Miyajima, au milieu de la fameuse floraison des sakura, en plusieurs articles. Cette première partie parlera de notre séjour à Tokyo.

J'ai déjà évoqué notre gestion et nos découvertes de l'alimentation dans mon article "Voyager avec des allergies alimentaires".



Si nous nous attendions à nous sentir oppressés par la foule et l'activité de la capitale, cela n'a pas du tout été le cas. Tout d'abord les quartiers frénétiques sont très localisés et nous logions au contraire dans un coin très calme, avec le chant des oiseaux et très peu de circulation. 
Par ailleurs, les Japonais sont respectueux et zens, ce qui rend les bains de foule nettement plus gérables qu'en France. Y compris à l'heure de pointe dans le métro. Et je peux vous dire que ça n'a rien à envier à Châtelet question activité ! Simplement, il règne un calme incroyable et appréciable, ce qui rend les transports avec des enfants (surtout TDAH) beaucoup plus vivables.

Tokyo nous a charmé par la diversité des activités, de l'architecture, l'accueil des habitants, l'accès à la pop culture. Tout ce qu'il faut pour plaire au plus grand nombre.

Sakura et hanami

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Animé : Le Rakugo ou la Vie - Saison 2


Mon avis : chef-d'œuvre ! ❤️❤️❤️❤️

Genre : arts, historique
Public : visible par tous, mais trop complexe pour les moins de 12 ans environ
Statut : terminé 
Nombre d'épisodes : 13 pour la saison 1, 12 pour la saison 2



Synopsis

Après 10 ans d’apprentissage sous la direction du maître Yakumo, Yotarô arrive au sommet en devenant shin’uchi. Malgré cela, il a choisi de reprendre le nom de Sukeroku pour prendre la succession non pas de son maître mais du père de Konatsu. On pourrait croire que tout lui réussit mais ce n’est pas vraiment le cas. En effet, le Rakugo reste un art en plein déclin. Et il s’inquiète aussi pour Konatsu, devenue mère célibataire. Yotarô, maintenant Sukeroku 3e du nom, sera-t-il à la hauteur des défis qu’il a lui-même décidé de relever ?


Si la saison 1 du Rakugo ou la Vie était excellente, la seconde relève tout simplement du chef-d'œuvre. L'intrigue est toujours aussi bien menée, les personnages complexes, l'animation parfaite. Vraiment, je pourrais écrire des pages de superlatifs sur ce superbe animé.

À la place je vais là encore essayer de trier ma chronique sur trois axes. Tout d'abord, de nouveau, le rakugo lui-même, avec son évolution mais surtout sa sauvegarde. Ensuite, de nouveau là aussi, la narration. Enfin le thème de la famille, la transmission et la rédemption, tout aussi central dans cette saison.

Une fois encore tout cela est intimement lié, et si le synopsis officiel est centré sur Yotaro - qui effectivement prend beaucoup plus d'importance - le personnage principal reste selon moi Yakumo.


‼️ATTENTION cet article comporte des spoilers de la saison 1‼️

Le Rakugo : évolution et sauvegarde

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Throwback Thursday Livresque : Musique


Le Throwback Thursday Livresque est proposé par Bettie Rose books, voilà ce qu'elle en dit :

Voici le Throwback Thursday Livresque ! Conçu sur le même principe que le Throwback Thursday d’Instagram mais vraiment concentré sur les livres ! Ainsi chaque semaine je fixerai un thème et il faudra partager la lecture correspondante (une seule) à ce thème. Ce que permet ce rdv ? De ressortir des placards des livres qu’on aime mais dont nous n’avons plus l’occasion de parler, de faire découvrir des livres à vos lecteurs, de se faire plaisir à parler de livres !

(L'image ci-dessus vient de son blog)


Thème de la semaine : musique


J'ai du mal à être régulière à ce RDV, il faut dire que l'écriture m'occupe pas mal en ce moment avec mes fanfictions ! Mais là je ne pouvais pas passer à côté de ce thème et, comme souvent, je vous propose un manga coup de coeur : Your Lie in April de Naoshi Arakawa.

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Animé : Le Rakugo ou la Vie - Saison 1


Mon avis : gros coup de ❤

Genre : arts, historique
Public : visible par tous, mais trop complexe pour des plus jeunes que 12 ans je dirais
Statut : 1 saison terminée, la seconde est en cours
Nombre d'épisodes : 13 + 5 diffusés pour la saison 2

Synopsis

Dans le Japon des années 1960, Kyôji est libéré de prison pour bonne conduite. Sans famille ni attache, il est déterminé à devenir le disciple de Yakumo, un grand maître du théâtre rakugo, depuis qu'il a assisté à son impressionnante prestation au bagne. Étrangement le sensei choisit de prendre le jeune homme sous son aile, alors qu'il n'avait jusque là accepté aucun apprenti, et lui donne même un nom de scène : "Yôtarô". Une nouvelle vie s'ouvre dès lors pour Yotaro, afin de faire perdurer cet art qui l'a tant fasciné à ses heures les plus sombres, avec le soutien du domestique Matsuda et de la jeune Konatsu. Fille d'un célèbre acteur de Rakugo, cette dernière semble souhaiter suivre les pas de son défunt père malgré le fait que la profession soit interdite aux femmes... 

Voici un article qu'il m'est aussi difficile d'écrire que celui sur Yuri on Ice, tant Le Rakugo ou la Vie m'a touchée, mais aussi parce qu'il s'agit d'un animé complexe et subtil. Si le premier a été un coup de foudre immédiat, le second m'a séduite progressivement, et j'ai appris à apprécier l'art du rakugo en même temps que le personnage principal.

Ce dernier dans cette saison 1 est Yakumo, anciennement appelé Kikuhiko / Kiku, car le synopsis correspond à l'épisode 1 de 50 minutes. Au terme de celui-ci, Yakumo entame le récit de son parcours et l'intrigue nous transporte juste avant la seconde guerre mondiale. Il y raconte notamment sa relation avec Sukeroku / Shin, son meilleur ami et plus grand rival.

Nous sommes alors plongé dans le Japon traditionnel du rakugo et des geishas, le tout souligné par une atmosphère visuelle impeccable, composée de détails qui font toute la différence : des pétales de cerisiers qui volent, des plans dans les reflets d'un verre, la fumée de l'encens qui s'emmêlent aux personnages, des scènes à l'image d'une peinture traditionnelle pour en souligner l'émotion. 

Difficile donc comme je le disais d'évoquer toute la richesse de ce titre, je vais découper mes réflexions en trois axes : le rakugo et son évolution, la narration et les relations entre les personnages. Bien entendu, le tout s'entremêle admirablement dans l'intrigue.

Le rakugo et son évolution

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Bilan 2016 : lectures et animés


Et voici un petit aperçu de ce qui m'a enthousiasmée au cours de l'année 2016 ! De ce point de vue ça aura été une excellente année avec de très belles découvertes.

Lectures

Romans / Théâtre

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Animé : Kids on the Slope


Genre : musique, amitié
Public : tout public
Statut : terminée 
Nombre d'épisodes : 12


Synopsis

Début de l'été 1966. À cause du travail de son père, Kaoru Nishimi, élève de première année de lycée, déménage de Yokosuka pour aller vivre chez des parents de Kyushu. Jusqu'alors, Kaoru avait tendance à se couper des autres, mais en arrivant au lycée Higashi, sa rencontre avec son camarade de classe Sentarou Kawabuchi, voyou notoire, le transforme. Sous ses airs de brute, ce dernier lui fait découvrir les joies du jazz, surtout quand il est joué avec un ami.


Kids on the Slope est adapté d'un manga et j'ai choisi de commencer par la version animée pour pouvoir apprécier les scènes musicales : riche idée car la musique est une part vitale de l'histoire et mes connaissances en jazz sont quasi nulles. Ce dernier est présent tout au long de la série, avec quelques séquences particulièrement mémorables pour leur richesse émotionnelle.

Cette histoire est donc celle de la rencontre de deux lycéens que tout semble opposer au premier abord, mais qui vont se réunir, s'apprivoiser et se lier par l'amour de la musique jazz.
Kaoru est l'archétype du premier de la classe : frêle, porteur de lunettes, brillant, fils de bonne famille. Sentarou au contraire est le voyou de service. Cliché ? Pas tant que ça, rapidement l'on s'aperçoit qu'ils sont tous les deux bien plus et tout aussi isolés socialement l'un que l'autre. Si Kaoru l'exprime à travers des crises d'angoisse, Sentarou l'exorcise par les bagarres.

Celle qui va faire le lien entre eux est Ritsuko, l'amie d'enfance de Sentarou, la déléguée de classe qui accueille Kaoru qui tombe sous son charme. Le père de la jeune fille tient une boutique de disques, où elle conduit Kaoru qui cherche de la musique classique pour jouer au piano. Il ignore qu'il entre alors dans le monde du jazz, musique qui passionne le père de Ritsuko... et Sentarou qui joue de la batterie au sous-sol. 
C'est tout d'abord par rivalité et défi que Kaoru se met en tête de maîtriser un morceau de jazz, "Moanin" qui deviendra en quelque sorte la chanson des deux garçons, mais très vite il prend du plaisir à jouer avec Sentarou et se libère à travers cette musique particulière. Ces moments de partage musical vont devenir leur mode de communication et donner lieu à des scènes qui m'ont émue aux larmes.

Kids on the Slope est ainsi l'histoire d'une magnifique amitié, avec deux personnages extrêmement touchants, qui grandissent à travers une passion commune. L'ambiance a quelque chose de délicat et nostalgique, tout en présentant une histoire intemporelle. Une superbe découverte ❤️

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Aux petites heures de la nuit - Flo Renard


Résumé

À dix-sept ans, Benjamin, violoniste talentueux, ambitionne de devenir instrumentiste quand un accident de la route vient briser tout net ses espérances. Devenu paraplégique, il doit réapprendre à vivre sans ses jambes et faire face aux contraintes de son nouvel état. 

C’est aux Épicéas, un centre de rééducation de la banlieue grenobloise, que Benjamin fait la connaissance d’Élise, une adolescente dynamique, et de Léopold, jeune homme à l’humour cynique, deux patients aussi malmenés que lui par la vie. Grâce à l’amitié de la première et l’amour du second, mais aussi la musique, Benjamin entame son long chemin vers la guérison. Alors qu’il recommence à prendre goût à l’existence, d’étranges phénomènes se produisent, qui menacent de le faire basculer dans la folie... 

Au-delà d’une romance entre deux garçons, Aux petites heures de la nuit est le récit d’une reconstruction, teintée de mystère, d’humour et, bien sûr, de musique.


J'ai découvert ce roman autoédité grâce à mon réseau Twitter. Je l'ai ouvert simplement sur les recommandations d'autres lecteurs et attirée par la couverture, sans lire le quatrième decouverture.Celui-ci est cependant une bonne présentation de ce roman, mais j'ai adoré le découvrir complètement.

Car cette lecture a été un vrai coup de cœur ! Tout d'abord pour les personnages, le trio principal est extrêmement attachant, chacun avec sa personnalité à part, ses goûts parfois étranges (oui je parle du hobby de Léopold lol !). Flo Renard a un véritable talent pour créer des individus qui vivent, vibrent et luttent devant nos yeux. J'ai eu la sensation de quitter des amis lorsque j'ai terminé ma lecture. 

Ensuite, le thème du handicap est traité avec beaucoup de sensibilité et de justesse, sans larmoiements, mais sans édulcorer non plus. Les protagonistes se rencontrent dans un centre de rééducation pour handicap moteur lourd, Benjamin et Elise sont paraplégiques, tandis que Léopold a été amputé d'une jambe. Des situations qui n'inspirent pas franchement la rigolade et pourtant ces trois jeunes gens vont se reconstruire ensemble, au point qu'en tant que lectrice leur handicap est très vite devenu secondaire pour les décrire.
Leur histoire seule est déjà une raison d'apprécier la lecture, mais celle-ci s'entremêle à des phénomènes fantastiques qui rend ce roman addictif. 

Enfin, j'ai été extrêmement touchée par la romance entre Benjamin et Léopold. Une fois encore, les émotions sont justes, ni surjouées, ni édulcorées, et le respect mutuel dans leur couple m'a beaucoup émue.

Aux petites heures de la nuit est un roman qui mérite amplement d'être connu et lu, alors n'hésitez pas à vous y plonger !


Chronique de la même auteure :



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Bilan juillet à septembre 2016


Un bilan groupé pour juillet, août et septembre, mois pendant lesquels mon activité habituelle s'est ralentie pour cause de visite familiale, voyage à Sydney et déménagement ! J'ai également pas mal de chroniques et d'articles en retard du coup !

Lecture

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Le Requiem du Roi des Roses, tomes 2 à 4 - Aya Kanno


Résumé éditeur 

Le jeune Richard, impatient de voir son père bien-aimé monter sur le trône, l'encourage à prendre à nouveau les armes pour récupérer la couronne d'Angleterre. Après un premier échec, les partisans de la rose blanche parviennent à vaincre les Lancaster, et Henri VI est emprisonné tandis que la maison d'York accède enfin aux rênes du pouvoir.

Mais Marguerite d'Anjou, qui a réussi à fuir avec son fils, ne compte pas en rester là : elle lève des troupes et mène une fulgurante contre-attaque ! Mis en difficulté, le duc d'York essuie un terrible assaut alors qu'il se jette dans la mêlée. A présent que sa vie ne tient plus qu'à un fil, quel avenir s'offre à ses descendants.

York et Lancaster : deux familles, une haine ancestrale et un seul destin possible pour l'Angleterre déchirée ! 



‼️ SPOILERS possibles du tome 1‼️


Si j'ai aimé le tome 1 de cette adaptation manga de Shakespeare, ce n'était qu'une mise en bouche à côté de ces tomes suivants ! Le personnage de Richard prend à présent de l'ampleur, la seule personne qui le retenait dans la lumière le quitte, ce qui le fait basculer un peu plus dans la folie.

La folie semble d'ailleurs le thème central de cette histoire : qu'elle soit liée à la piété, à l'ambition, à l'amour (ou la haine), tous les personnages de cette fresque ont un grain ! Et nous, on se régale en les regardant se débattre, intriguer et trahir. Ça vous rappelle quelque chose ? En effet, si vous êtes fan de Game of Throne, ce manga est pour vous ! Ce n'est pas un hasard, puisque la guerre des roses est une des sources d'inspiration de George R. R. Martin.

Les sentiments sont également subtilement dépeints (on sent ici l'auteure de shojo), notamment entre Henri et Richard qui ignorent la véritable identité de l'autre. La mangaka joue à merveille sur l'hermaphrodisme de Richard pour torturer son coeur - et le nôtre ! Mais ce qui fait la grande force de cette fresque ce sont les personnalités de tous les protagonistes, chacun avec ses motivations et conflits internes. Le tout est servi pour un graphisme toujours aussi beau, tant pour les personnages que les décors.

En attendant, je suis terriblement frustrée de ne pas avoir la suite sous la main ! 

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J'apprends le Japonais - Christian Galan


Présentation éditeur 

Voici un manuel pour s’initier, de manière progressive et autonome, à la langue japonaise. L’enfant peut avancer page à page sans l’aide d’un adulte (et aussi bien, les parents, en cachette de leur enfant). Il apprendra le fonctionnement de l’écriture japonaise, les principes de la syntaxe, et la prononciation. En compagnie de Théo, Nicolas et Emilie, il suivra les leçons de Kitsouné le renard, qui lui permettra de comprendre facilement le japonais, d’une manière à la fois rigoureuse et amusante.
J'apprends le Japonais aux éditions Picquier est une méthode d'initiation amusante pour les enfants à partir de 9-10 ans et aussi utilisable pour des bases quand on est adulte. Les méthodes de Japonais pour enfant sont rarissimes en Français, aussi je n'avais pas hésiter à acheter celle-ci.

J'ai trouvé intéressante l'approche sur la grammaire, puisque dès le départ on explique la construction des phrases et l'utilisation des particules sujet, compléments, question, etc. Les hiraganas correspondants sont ainsi introduits peu à peu avec évidemment l'ordre des traits et des planches pour s'entraîner en fin de volume.

Très vite, les hiraganas sont combinés pour former les premiers mots, puis les premières phrases. Un système de calques permet de répondre aux exercices puis de superposer la réponse. De nombreux exercices sont proposés avec une correction à la fin.

En fin de volume on retrouve d'ailleurs la liste des mots abordés au cours du livre.
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Bilan mensuel : juin 2016

Lecture


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Cesare, tomes 10 et 11 - Fuyumi Soryo


Résumé éditeur 

Tout Pise est en effervescence : Giovanni de Médicis s'apprête à passer son grand oral, ultime étape qui le sépare de la fin de ses études et surtout de son accession au rang de cardinal... 
Mais sa réussite n'aura pas seulement des conséquences politiques. À la suggestion de Cesare, Angelo se prépare à partir pour Florence, où il est destiné à devenir le nouvel homme de confiance de Son Excellence. L'avenir des Borgia, des Médicis et de la papauté même repose désormais sur les épaules de Giovanni ! 
Fuyumi Soryo lève le voile sur le destin hors du commun de l'énigmatique Cesare Borgia dans un manga d'une richesse historique rare, tout simplement passionnant.

‼️Spoilers des tomes précédents‼️

Quel bonheur de retrouver cette série avec les deux derniers tomes parus à ce jour ! Quelle frustration de ne pas avoir déjà la suite sous la main ! Sitôt arrivés, sitôt dévorés, la qualitéincroyable de Cesare ne se démend pas, tant sur le fond que sur la forme.

Le tome 10 dépeint notamment l'examen de fin d'études de Giovanni de Médicis, face à un jury dont Cesare Borgia lui-même fait partie. Mais ce tome est surtout marqué par les moments entre Cesare et Angelo, très complices, et qui s'apprêtent à se séparer. Ici l'on mesure à quel point Angelo a mûri au contact de l'Espagnol, il est bien moins naïf et même plutôt rusé à présent. L'amitié sincère qui est née entre les deux hommes permettra à Cesare de disposer à Rome des yeux et oreilles du jeune Florentin.

Le tome 11 au contraire est beaucoup plus politique et historique (mais non moins passionnant !). Il se déroule entre Florence et Rome, où une série de bouleversements majeurs va conduire les Borgias aux portes de ce qu'ils attendent depuis toujours : le conclave.

À présent, je n'ai plus qu'à vous conseiller de faire comme moi si vous voulez connaître la suite et que cette période de l'Histoire ne vous est pas familière : aller lire la biographie de Cesare Borgia sur Wikipedia ! (Ou d'autres lectures sur lui bien sûr) En effet, le tome 12 n'a encore aucune date d'annoncée, il va falloir être patient !


Chronique de la même auteure :

La Préhistoire


Cet article est un transfert de mon premier blog sur l'instruction en famille, initialement publié en décembre 2013. 

Notre façon de travailler a nettement évolué depuis pour diverses raisons :
- nous vivons à présent au Vanuatu où les ressources sont bien différentes,
- nous avons la chance de ne plus subir de contrôles et de ne plus avoir besoin de produire quelque chose pour un inspecteur de l'Education Nationale (et ça nous repose !),
- nous fonctionnons de plus en plus en mode unschooling et donc nous avançons plus en fonction des intérêts des enfants que de la chronologie finalement.

Pour autant sur le fond nous utilisons toujours autant les documentaires, livres et ressources numériques.


Après avoir abordé les différentes périodes de l'Histoire (article à venir), nous avons étudié la préhistoire, en parallèle d'un travail sur la classification et l'évolution.

LE site qui m'a servi de référence scientifique est celui d'Hominidés. Il rassemble toutes les dernières recherches et publications sur le sujet de la préhistoire et ce dans tous les domaines (évolution, techniques, migrations, etc).

Vous pouvez retrouver des ressources sur mon tableau Pinterest consacré à la Préhistoire.

Documentaires

Nous avons commencé par regarder la série documentaire réalisée par Jacques Malaterre : L'Odyssée de l'EspèceHomo sapiens et Le sacre de l'Homme (à voir dans cet ordre qui est chronologique). Ces documentaires couvrent toute la période préhistorique, jusqu'à l'apparition de la première civilisation, un bon moyen d'avoir une vue d'ensemble. Attention par contre, la préhistoire est par définition une période qui a laissé peu de témoignages et les connaissances évoluent : une bonne ouverture à l'esprit critique pour les enfants. Dans le cas de ces documentaires, il a été découvert par la suite que l'homme de Néandertal s'est hybridé avec notre espèce, contrairement à ce qui y est indiqué.

Nous avons également visionné les C'est pas sorcier sur cette période, il y en a en effet plusieurs, notamment dans la playlist Histoire et Archéologie.

Enfin nous avons abordé les migrations humaines avec la série BBC L'aventure des premiers hommes.
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Bilan mensuel : mai 2016

Lecture


Un excellent mois de lecture, avec de nombreux coups de coeur, dont LE coup de foudre ultime pour l'extraordinaire Cesare de Fuyumi Soryo ! La mangaka m'a tellement passionnée pour la famille Borgia que j'ai lu notamment la pièce Lucrèce Borgia par le grand Victor Hugo. J'ai également lu une autre série de Fuyumi Soryo, Eternal Sabbath, un thriller SF que j'ai aussi beaucoup aimé.

Histoire toujours avec Le Requiem du Roi des Roses d'Aya Kanno, une adaptation de la pièce Richard III de Shakespeare.


Enfin deux suites qui tiennent leurs promesses : Les enfants de la Baleine 2 et La Fleur Millénaire 13.

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Fantasy : créer un monde

Voici quelques pistes de réflexion issues de mon expérience personnelle de création du monde de L'Opale de Feu. Elles n'ont donc vocation ni à l'exhaustivité, ni à la vérité absolue.

Si vous êtes auteur ou lecteur de fantasy, je vous invite à apporter également votre point de vue dans les commentaires !

Les éléments surnaturels

Le principe même de la fantasy est d'intégrer certains éléments surnaturels au monde (contrairement au fantastique où ils font irruption dans le monde normal contre toute attente). D'ailleurs lorsqu'on écrit de la fantasy, c'est souvent qu'on affectionne la magie ou les créatures fantastiques.

Pour autant, il s'agit de poser des règles à ces éléments. En effet, si pendant 600 pages votre héros a été limité par sa magie et que finalement d'un claquement de doigt il sauve le monde, le lecteur va avoir la légère sensation qu'on se paye sa tête (ou alors vous avez intérêt à bien expliquer comment ce claquement de doigt est soudain devenu supra puissant ! Bon courage !).


Donc s'il y a de la magie, définissez ses principes : que peuvent ou ne peuvent pas faire ses détenteurs ? Comment ils l'acquièrent ? Comment ils progressent ?

Petit exemple avec la magie des animas dans L'Opale de Feu :
- il s'agit d'un lien d'âme entre un humain et un animal intelligent appelé anima ;
- l'humain et l'anima sont du même sexe, puisqu'ils sont deux parties d'une même entité ;
- ils peuvent communiquer entre eux par télépathie sauf en cas d'éloignement géographique ;
- les animas ne parlent pas à voix haute et ne communiquent donc qu'avec leur humain ;
- leurs vies sont liées : si l'un meurt, l'autre aussi ;
- l'humain obtient des attributs de son anima, c'est à dire qu'il possède des caractéristiques de l'espèce (plumes, griffes, sens différents...) ;
- ils l'acquièrent à la naissance ;
- la progression est un autre débat qui m'amènerait à vous spoiler le tome 1 ! 😉

Voilà, avec ces règles, Cateline qui est liée à un chat ne va pas soudainement se mettre à voler ou respirer sous l'eau. De même, son anima Kaslane ne va pas faire un discours devant toute la tribu.

En bref : il faut que ce soit cohérent.

Différents éléments surnaturels peuvent évidemment cohabiter (s'ils n'entrent pas en contradiction). Dans L'Opale de Feu les animas ne sont pas les seuls animaux fantastiques (oui, il y a bien un lion ailé, mais pas que !) et l'Imperator (l'antagoniste) utilise une forme de magie qui tient de l'alchimie, à base de potions.

Lois physiques, biologiques et géographie

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Le requiem du roi des roses, tome 1 - Aya Kanno

Résumé éditeur 

Dès sa naissance, Richard, héritier de la prestigieuse famille d'York, est un enfant maudit. Né hermaphrodite, il est rejeté et haï par une mère qui considère sa venue au monde comme une 
punition du ciel. Seule lueur d'espoir dans cette enfance tourmentée, la présence d'un père qui lui voue un amour inconditionnel. 
Mais la vie du jeune Richard bascule quand son père s'engage dans un conflit avec les Lancaster pour faire valoir son droit au trône. De cette guerre des Deux-Roses va émerger un monstre politique, un tyran sanguinaire qui marquera de son empreinte l'histoire de l'Angleterre... 
York et Lancaster : deux familles, une haine ancestrale et un seul destin possible pour l'Angleterre déchirée ! 


Le Requiem du Roi des Roses est un manga inspiré des pièces Henri VI et Richard III de Shakespeare. À ce titre on y retrouve tous les ingrédients des drames du maître : trahisons, meutres, folie, fantastique. Et comme toujours, le mélange fonctionne et démontre à quel point l'auteur reste résolument moderne. Je n'ai pas encore lu ces pièces là, mais je vais réparer ce manque rapidement !

Richard, le plus jeune frère de la maison de York est né hermaphrodite, ce qui lui vaut le rejet de sa mère. Son père en revanche l'aime tendrement et le garçon lui voue une adoration sans borne. Le jeune Richard détonne dans la fratrie, il est aussi noir que les autres sont blonds, aussi sombres qu'eux sont lumineux. Encore enfant dans ce tome, nous voyons cependant déjà son potentiel monstrueux, telle que la légende shakespearienne l'a dépeint.

Autour de lui, différents personnages, plus ou moins atteints de folie ou de soif de vengeance (voire les deux : cocktail explosif !). Les souverains déments semblent être un sujet de prédilection chez Shakespeare (voir Macbeth ou Hamlet) et Henri VI de la famille Lancaster ne fait pas exception. C'est cependant un des seuls personnages qui attire une sympathie sans réserve dans cette histoire.

Côté graphismes c'est magnifique, parfaitement adapté à l'univers sombre et gothique de cette guerre des Roses. 

Un premier tome coup de coeur, dont j'ai hâte de lire la suite ! 


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Japonais : kanji et vocabulaire



Vous maîtrisez à présent les kana ? Non ? Alors allez faire un tour sur mon premier article.

Oui ? Super, passons donc aux choses sérieuses : les kanji  ! Toujours à l'aide de l'iPad bien sûr.     


Si vous observez des kanji - comme par exemple ceux-ci qui veulent dire "japonais" (la langue) : 日本語 - vous seriez tenté de me dire que pour vous c'est du chinois. 

Eh bien oui en fait. Les kanji viennent du chinois, sauf que les Japonais ont gardé leur prononciation mais également intégré celle des Chinois. De ce fait, un même kanji peut se lire de plusieurs façon selon son utilisation. Et un même son peut s'écrire avec différents kanji. 

Hum. Simple...

Cependant au fur et à mesure de l'apprentissage, on s'aperçoit de la logique et ce qui ressemblait à un gribouillis informe prend un sens. Prenez par exemple ceci : 靴 qui se prononce "kutsu" et signifie "chaussure". Il est composé de "cuir" et "transformer". Ou encore : 喫茶店 ("ki-saten" = café, salon de thé) se compose des kanjis "consommer", "thé" et "boutique", soit une boutique où l'on consomme du thé. Imparable.


Passons maintenant à ma façon actuelle d'étudier (rien ne dit qu'elle n'évoluera pas).

J'ai commencé tout simplement par continuer sur Tako Japonais dont je vous avais déjà parlé pour les kana.
Même fonctionnement que pour les kana, sauf qu'ici on nous donne jusqu'à 4 lectures possibles par idéogramme et qu'il y a des tests / jeux de lecture.

Avantage : on apprend à écrire les kanji, avec l'ordre des traits qui va bien en prime. Le fait de les écrire aide à les retenir.
Inconvénient : fastidieux et pas utilisable directement. Et puis moi et le par coeur sans aucun sens, ça fait deux.

J'ai donc commencé à ramer avec juste cette application, jusqu'à ce que je me mette à utiliser Memrise en parallèle : ça a tout changé !

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L'animal dans la littérature


J'ai été sollicitée par la communauté d'écrivains de la Plume d'Argent dans le cadre d'un dossier sur l'animalité (plus précisément la demande est venue de Christelle Dabos, auteur du merveilleux La Passe-Miroir que je vous conseille vivement de lire !).

En effet, comme vous le savez, les animaux ont une place capitale dans L'Opale de Feu, ce sont littéralement les âmes sœurs du peuple dont est originaire l'héroïne Cateline.

Vous pouvez donc découvrir dans le journal de la Plume d'Argent une présentation sur la place des animaux dans la littérature, ainsi que deux interviews d'auteurs, la mienne et celle d'Estelle Vagner.

Lucrèce Borgia - Victor Hugo

Résumé éditeur 

Lucrèce Borgia, cette femme sans scrupules dont le nom est honni par l'Italie tout entière, cette femme qui a commis les crimes les plus horribles, adultère et incestueuse, cette femme aime, plie et tremble devant un homme. Mais elle a beau essayer de la repousser, la fatalité les rattrape toujours, jusqu'au terrible dénouement que rien ni personne ne pouvait empêcher... La vie de cette duchesse de Ferrare (1480-1519), qui fut en réalité un instrument politique aux mains de son père et de son frère, inspira à Victor Hugo l'une de ses plus belles tragédies.

Je n'avais pas lu de théâtre ou de Victor Hugo depuis une éternité. Je n'ai pourtant pas oublié à quel point ce très grand écrivain a su me faire vibrer sur Ruy Blas ou Hernani. Mêmes sensations avec Lucrèce Borgia : au moins avec Hugo je ne suis jamais déçue ! Et l'avantage du théâtre c'est qu'il n'y a pas les tartines de descriptions des romans (oui, j'avoue, j'ai sauté des passages dans Notre-Dame de Paris).

Victor Hugo s'est ici emparé de la légende des Borgia et leur réputation sulfureuse : incestes, complots, meurtres. Ici Lucrèce, sœur de César Borgia, en est à son quatrième mariage et n'est pas tendre avec ses ennemis. Il n'y a qu'à un homme qu'elle est capable de tout pardonner : Gennaro, un soldat qui ignore tout de ses propres parents. Les scènes se passent à Venise et Ferrare.

La pièce est drame shakespearien (si j'ose dire) et s'apprécie telle qu'elle. J'ai cependant pu d'autant plus savourer le texte que je connaissais le contexte historique grâce à Cesare de Fuyumi Soryo. C'est d'ailleurs ce manga qui m'a donné envie de me plonger dans cette pièce classique.

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Japonais : les kana avec l'iPad



Cet article est une reprise partielle de mon ancien blog (octobre 2015) mais aujourd'hui j'ai le recul de maîtriser l'ensemble des kana.

Comme vous le savez, je lis beaucoup de mangas et ma fille aussi. L'envie d'apprendre le japonais en découle directement et nous avons comme projet à moyen terme de visiter le pays. Le fait de regarder des animés en VO ajoute une motivation supplémentaire pour cet apprentissage que nous suivons toutes les deux, bien qu'avec des rythmes différents (je vais plus vite qu'elle).

Le japonais est compliqué à lire du fait de l'écriture, mais la prononciation est facile pour un Français (pas comme le chinois !). Ils ont 3 systèmes de symboles :
- un système syllabique pour les mots d'origine japonaise : l'hiragana,
- un autre notamment pour les mots d'origine étrangère : le katakana,
- et un système d'idéogrammes issus du Chinois : les kanji.

Les kana sont en fait tous les idéogrammes syllabiques, c'est à dire l'hiragana et le katakana. L'apprentissage des kanji passe par l'utilisation des kana, c'est donc la base. Chaque symbole correspond à une syllabe, une fois qu'on les connaît, c'est facile à appliquer à la lecture (remarquez que ça ne vous donne pas le sens pour autant, c'est encore une autre histoire !).


Les applications qui m'ont VRAIMENT permis de retenir les 46 de base pour chaque (après ces derniers sont déclinés, mais quand on en est là, c'est facile) sont celles du Dr. Moku. Une pour les hiragana, une pour les katakana.

Le principe : chaque kana est associé à un dessin avec une petite histoire. Ces traits obscurs prennent tout un coup un sens et cela les rend beaucoup plus facile à retenir. Il m'a suffit de quelques jours pour les retenir tous !
Inconvénient peut-être pour certaines personnes : il est en anglais. Je n'ai trouvé aucun équivalent en français (pas trop cherché non plus c'est vrai). Il y a une version d'essai gratuite pour vous faire une idée.

L'autre application que nous utilisons beaucoup est Tako Japonais (NB : Tako signifie poulpe).

Celui-ci, en plus de la lecture, a le mérite de travailler l'écriture. Le système de tracé d'abord avec modèle, puis sans, permet de retenir l'ordre des traits. 

Il fonctionne par niveaux à débloquer et avec des mini-jeux. C'est donc très ludique et motivant. Les jeux et quizz ont des limites de temps, ce qui oblige à intégrer rapidement. Le mode étude permet de revoir tous les symboles et de s'entraîner à les tracer. 

À noter qu'il y a également des niveaux pour les kanji, mais je reviendrai dessus dans un prochain article.

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La classification du vivant



Cet article est une archive de mon premier blog sur l'instruction en famille. Il a été initialement publié en décembre 2013.

Travaillant sur la préhistoire, nous avons abordé l'apparition de l'Homme. Il m'a donc paru logique d'expliquer les principes de la classification du vivant et de l'évolution.

Mes cours de prépa bio datant un peu, la classification telle que je l'ai connu a évolué (elle aussi !) avec les connaissances, notamment en séquençage du génome. Le principe n°1 est devenu également : on classe en fonction des caractéristiques possédées par les organismes. Exit donc le terme "invertébré" qui signifie "sans vertèbre" et qui contredit ce principe.

J'ai donc réactualisé mes connaissances sur le site de la Main à la Pâte et proposé aux enfants une de leurs séquences de classification sur les animaux de la forêt.

Puis nous avons visualisé l'excellent documentaire d'Arte : Espèces d'espèces. Je n'ai pas trouvé mieux pour comprendre la classification : clair, complet, drôle, sans sacrifier la justesse scientifique. Un MUST !

Nous l'avons regardé une deuxième fois et au brouillon nous avons remonté en même temps que le présentateur, toute la généalogie humaine jusqu'au dernier ancêtre universel commun connu (LUCA = lastuniversal common ancestor). Le but était ensuite de fabriquer notre arbre du vivant.

J'ai eu bien du mal à trouver des ressources qui me conviennent : soit c'était faux (avec notamment la classification vertébrés/invertébrés), soit trop compliqué. Puis je suis tombée sur ce lien et en cherchant des photos des organismes (essentiellement sur wikipedia), nous avons construit cet arbre :

Nous avons personnalisé les carnivores avec une photo d'un de nos chats et les primates avec une photo des enfants!

J'ai ensuite expliqué la notion de sélection naturelle, avec notamment l'exemple classique de la phalène du bouleau. Puis j'ai prolongé ces notions lors du visionnage de L'Odyssée de l'Espèce.
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Cesare, tomes 1 à 9 - Fuyumi Soryo

Résumé éditeur 

Naïf et studieux, Angelo da Canossa n'est guère armé pour la vie d'étudiant à l'université de Pise, un lieu d'intrigue et de tensions dans l'Italie de la Renaissance. Son innocence résistera-t-elle à la rencontre de Cesare Borgia, rejeton d'une famille à la réputation sulfureuse, dont le père est sur le point d'accéder au Saint-Siège ?

Rivalités entre les différentes factions de l'université, dangers de la vie quotidienne de l'époque, machinations politiques et luttes fraticides, il va partager les années de formation d'un des personnages les plus fascinants de l'Histoire, qui a récemment inspiré pas moins de deux séries télévisées.

Attention : chef-d'oeuvre ! Oui, rien que ça, ce manga est une pépite, et comme souvent, c'est l'excellent éditeur Ki-oon (Pandora Hearts, A Silent Voice, Père&Fils, Erased, Your lie in April, Barakamon pour ne citer que mes coups de coeur) qui nous l'offre et devient officiellement mon éditeur français favori ! 

Cesare, le personnage qui donne son nom à la série, est donc Cesare Borgia. L'histoire commence en 1491, en plein âge d'or de la Renaissance italienne, alors qu'il a 16 ans et est étudiant à l'université de Pise. Il y rencontre un jeune Florentin naïf, Angelo, personnage fictif, qui est là comme narrateur. Son ignorance de la société et de la politique permet au lecteur d'en apprendre plus en même temps que lui. Mais il faut bien dire que par moment il est si maladroit qu'il frise l'idiotie et enchaîne les catastrophes diplomatiques ! Heureusement il va évoluer aux côtés de Cesare et je l'ai trouvé de plus en plus attachant au fil des tomes. D'intrigues politiques, en scènes d'action, en passant par des flash-backs historiques, on ne s'ennuie pas une minute en suivant ces deux personnages !

L'université de Pise est ici en quelque sorte une représentation miniature de la situation géopolitique de l'Europe en cette fin de Moyen-Âge. En effet, les étudiants sont rassemblés par factions géographiques, qui cohabitent plus ou moins bien selon les cas (et les Français ne sont pas vraiment sous leur meilleur jour). Mais au fil de la lecture, nous voyageons avec Cesare et d'autres personnages, de Florence à Rome, en passant par Grenade ou Milan. La mangaka nous immerge complètement dans la société de l'époque et nous découvrons avec délice aussi bien le fonctionnement de l'éducation, que les arts, la politique, la religion, le commerce ou les fêtes.

Et là où ce titre confine au génie, c'est que l'Histoire côtoie avec bonheur l'histoire. En effet, Fuyumi Soryo s'est entourée d'un historien spécialiste de la Renaissance italienne pour se rapprocher le plus possible des faits. Par ailleurs, les familles Borgia et Medici ne sont pas les seuls personnages historiques importants que nous croisons : Christophe Colomb, Léonard de Vinci, Nicolas Macchiavel ou encore Michel-Ange (en jeune apprenti) sont présents eux aussi. Une partie documentaire en fin de volume vient completer les apports historiques du manga.

Mais il faut avouer que si ce titre est si passionnant, c'est pour beaucoup grâce au personnage de Cesare. Aussi séduisant que rusé, intriguant (à tous les sens du terme), sauvage, cultivé, tolérant, impitoyable, humaniste, ambitieux : il est difficile à cerner et ne laisse pas indifférent. On a du mal à l'aimer sans réserves et en même temps difficile de le détester. Il fascine par son intelligence très pointue, il écœure par sa façon d'utiliser les gens, mais est également capable de beaucoup d'humanité, bref c'est un personnage complexe comme je les aime. Sa relation avec son aide Miguel, un orphelin juif, puis avec Angelo ajoute encore des couleurs à sa palette.

Enfin, le dernier point qui rend ce manga si spécial et immersif : le graphisme. Et là on en prend plein la vue ! Les décors sont tout simplement somptueux avec un sens du détail incroyable, les scènes de rues vivantes, les personnages tous parfaitement identifiables (ce qui n'est pas toujours le cas dans les mangas). J'ai d'autant plus apprécié que j'ai visité la Toscane il y a moins de 2 ans et j'ai eu le bonheur de reconnaître certains lieux de Pise et Florence.

Ainsi avec ce titre Fuyumi Soryo fait tout simplement revivre l'Europe de 1491, pour notre plus grand plaisir ! Elle a en tout cas réussi à me donner envie d'en savoir plus sur beaucoup de sujets (les Borgias, les Médicis, les oppositions entre la Papauté et le Saint Empire Roman, la Reconquista espagnole, et tant d'autres !) bien plus sûrement que tous les cours d'Histoire que j'ai pu suivre lors de ma scolarité. Parce que l'Histoire ce n'est pas une série de dates à apprendre par cœur, mais des personnes qui ont vécu comme vous et moi, avec des ambitions personnelles qui ont modelées le monde.

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Sans aller à l'école, je suis devenu mangaka - Syoichi Tanazono

Résumé éditeur 

Le jeune Masatomo aurait pu avoir une vie normale : jusqu'à son entrée à l'école primaire, il était en effet un petit garçon plutôt jovial. Mais hélas, en première année, sa trop colérique professeur lui donne un gifle particulièrement violente et pas du tout justifiée. Dès lors, la spirale infernale commence pour Masatomo, qui n'ose plus retourner à l'école : peur du regard d'autrui et des rumeurs, incapacité à sortir de chez lui, difficultés à s'intégrer et à se comporter naturellement avec les autres... Tous les ans, malgré les efforts de ses parents, mais aussi de nombreux professeurs et pédagogues, il n'arrivera jamais à suivre une scolarité ordinaire. Préférant passer ses journées chez lui, à copier des dessins de Dragon Ball... Et si, au fil des pages, une vocation salvatrice était en train de naître ?

Avec un tel titre, ce manga ne pouvait que capter mon attention. En effet, nos trois enfants sont instruits en famille depuis 4 ans, suite à de mauvaises expériences avec le système scolaire. Ce choix, largement minoritaire, est rarement traité dans la littérature et lorsqu'il l'est c'est sous l'angle extrêmement biaisé de l'enfermement de l'enfant (voir par exemple The Book of Ivy).

Ici l'auteur nous apporte son témoignage sur sa phobie scolaire, développée par la faute d'une enseignante violente. Le cercle vicieux s'est déclenché avec cette claque, entraînant ensuite le harcèlement de certains camarades, une lutte de l'enfant pour être "normal" et l'impuissance des parents à aider leur fils. Plus qu'une véritable déscolarisation, c'est une scolarisation en pointillé que vit Masatomo et l'on est bien loin d'une instruction en famille assumée comme pour notre famille. J'ai eu mal pour cet enfant et ses parents qui luttent pour rentrer dans la norme à tout prix, allant contre la solution la mieux adaptée à leur situation.

Ce témoignage est cependant un support intéressant pour comprendre ce que vivent certains enfants. Le récit est en effet vu à travers les yeux de Masatomo, qui a 6 ans au début. Le lecteur peut ressentir ses peurs, ses cauchemars, son incompréhension des autres, sa souffrance. J'espère que ce témoignage permettra à certains de mieux comprendre l'impact que les adultes référents peuvent avoir sur les enfants et ce qu'est la phobie scolaire. Le harcèlement scolaire est aussi bien abordé : c'est un sujet qui me touche particulièrement pour en avoir été moi-même victime (voir aussi le merveilleux A Silent Voice sur ce thème). 

Mais surtout ce manga pose une question essentielle : doit-on à tout prix se conformer à la norme ? Il y a longtemps pour ma part que j'ai répondu "non" et c'est finalement le cheminement douloureux que va réaliser Masatomo grâce à sa passion pour le dessin. Celle-ci est un nouvel exemple parmi d'autres de l'importance d'apprendre dans le plaisir, plutôt que suivant un programme et des méthodes prédéterminées. C'est aussi une preuve que l'école n'a pas l'exclusivité des apprentissages.

En conclusion, ce manga est un récit intéressant, à ne prendre que pour ce qu'il est : une expérience personnelle. L'instruction en famille a de multiples visages, beaucoup sont bien plus joyeux et détendus que ce qu'a vécu cet enfant !

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Vanuatu : généralités



Cet article est un transfert (mis à jour) de mon premier blog IEF (publication initiale : octobre 2015).


Quand même que je vous donne quelques informations générales sur notre nouveau lieu de vie.

Avant notre départ la plupart des gens nous demandaient "c'est où ?" D'ailleurs, c'est toujours la première question que le pose les personnes qui sont en France.
Eh bien, c'est là, au milieu du Pacifique sud, entre la Nouvelle-Calédonie et les Fidji :
Soit pas complètement aux antipodes de la France métropolitaine, mais pas bien loin en fait !

C'est un archipel volcanique (zone de subduction) de 83 îles tropicales, dont la capitale Port-Vila (où nous habitons) se trouve sur l'île d'Efate. Il n'y a d'ailleurs qu'une seule autre ville au Vanuatu : Luganville sur l'île d'Espiritu Santo. Pour le reste, ce sont des villages, souvent très isolés. Il n'y a de routes goudronnées que sur ces deux îles, pour le reste ce sont entièrement des pistes. 
(Il y aurait beaucoup à dire sur les "routes" de Port-Vila cela dit lol !)

Port-Vila est une petite capitale de seulement 44 000 habitants. Pas de risque de se perdre c'est petit ici et si on fait le tour de l'île, il n'y a qu'une route circulaire ! 
L'ensemble de l'archipel compte environ 250 000 habitants.

Le Vanuatu est indépendant depuis 35 ans. Anciennement Nouvelles-Hébrides, il s'agissait d'un condominium franco-britannique. De ce fait il y a 3 langues officielles : l'Anglais, le Français et le Bichelamar, un créole à base d'Anglais phonétique et un peu de Français.

Quelques exemples de mots Bichelamar, assez rigolos parfois :
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Pourquoi choisir l'IEF ?

Cet article est un transfert de mon premier blog IEF et a initialement été publié en avril 2015.


Voilà une question qui revient souvent et pour laquelle chaque famille aura une réponse bien différente.

Si certaines familles font ce choix dès le départ, d'autres le feront suite à une experience non satisfaisante à l'école.

J'ai raconté dans mon tout premier post que notre choix s'était fait après plusieurs années de scolarisation pour les deux grands. Nolwenn s'ennuyait ; Gabriel était franchement en souffrance. Ajoutez à ça les allergies alimentaires très complexes à gérer en milieu scolaire. Après plusieurs mois de galère et un accident allergique qui a été la goutte d'eau, nous avons fait le grand saut il y a presque trois ans.

Nous n'avons qu'un seul regret : celui de ne pas avoir fait ce choix dès le départ ! 

Alors pourquoi choisit-on l'IEF ?

Pour s'adapter à son enfant, individu unique. Plus encore lorsque celui-ci a un profil atypique que l'Education Nationale ne sait pas toujours gérer. Dans notre cas il s'agit de la précocité et du TDA/H (trouble du déficit d'attention avec ou sans hyperactivité), mais je croise pas mal d'enfants autistes Asperger aussi, des dys, et tout plein d'autres cas particuliers.

Parce que l'enfant était en souffrance à l'école. Harcèlement, phobie scolaire...

Pour la liberté que cela apporte. Quel bonheur de faire ses propres horaires, choisir ses sujets, la façon de les travailler, choisir les personnes que l'on côtoie ! 

Pour passer plus de temps en famille.

Pour permettre à ses enfants de rencontrer différentes classes d'âges. Les enfants IEF se moquent de connaître l'âge des autres, un 8 ans jouera avec un 11 ans, un 5 ans avec une 10 ans, les grands veillent sur les petits, les petits apprennent des grands. Les enfants sont au contact de plus d'adultes divers et bienveillants, ce qui les rend aussi à l'aise avec eux.

Mais je crois que le plus grand cadeau que l'ont fait à nos enfants avec l'IEF, c'est du TEMPS ! Du temps pour jouer, rêver, essayer, se tromper, évoluer à son rythme, bricoler... 

Et vous pourquoi avez vous choisi l'IEF ?

Bilan mensuel : avril 2016

Lecture


Mon seul vrai coup de coeur du mois est Arte de Kei Ohkubo.

Sans aller jusqu'au coup de coeur, j'ai beaucoup aimé The Top Secret de Reiko Shimizu et Coraline de Neil Gaiman.


Chroniques

Mangas :

Ecriture

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14-14 - Silène Edgar et Paul Béorn

Résumé éditeur 

À l’aube de la Grande Guerre…
 
Adrien et Hadrien ont treize ans et habitent tous les deux en Picardie. Ils ont les mêmes préoccupations : l’école, la famille, les filles…
Une seule chose les sépare : Adrien vit en 2014 et Hadrien en 1914. Grâce à une boîte aux lettres mystérieuse, les deux adolescents vont s’échanger du courrier et devenir amis.
Mais la Grande Guerre est sur le point d’éclater pour Hadrien et leur correspondance pourrait bien s’interrompre de façon dramatique…

14-14 est une histoire d'amitié à travers le temps entre deux garçons qui ne sont différents que par leur époque et une lettre de leur prénom.

À l'aube de la Grande Guerre, nous découvrons le quotidien d'Hadrien et la vie des Français de cette période. La guerre elle-même n'est pas montrée, puisque le roman s'arrête juste après son début et que nous n'avons que les informations apportées par Adrien lors d'un cours d'Histoire en 2014. Ce choix scénaristique rend le livre accessible même aux plus jeunes, puisqu'il ne décrit pas l'horreur des combats, et d'autant plus que le style est fluide. D'ailleurs il est entre les mains de mon fils de 9 ans !

Les deux personnages principaux sont attachants, et l'on apprécie de les suivre en parallèle, chaque chapitre étant consacré à l'un des garçons en alternance. Les auteurs montrent à quel point Hadrien et Adrien sont des enfants similaires, à travers leurs préoccupations proches : la réussite scolaire, les histoires de cœur, les petites sœurs malades... Mais à travers ces points communs, ils soulignent également les différences liées à leur époque. L'école de 1914 est considérée comme un moyen d'ascension sociale, les garçons et les filles sont séparés, les copains riches se vantent de leur vélo plutôt que de leur smartphone. La médecine est bien moins avancée et la mortalité infantile par conséquent plus élevée.

Bref, ce roman est plus une peinture de la vie quotidienne d'une période de l'Histoire, qu'un roman sur la première guerre mondiale. Mais sa structure permet une immersion en 1914 et constitue une bonne introduction à une étude de la Grande Guerre.


Exploitation pédagogique du roman

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Evolution du site / IEF


Certains d'entre vous le savent, j'ai un autre blog plus spécifiquement consacré à l'instruction en famille. Après réflexion j'ai décidé de fusionner celui-ci avec le présent site, je vous explique pourquoi. Et ce n'est pas uniquement pour me donner moins de travail (mais soyons honnête, ça joue aussi).


Qu'est-ce que l'instruction en famille ?

L'instruction en famille (de son petit nom IEF) est le fait d'instruire ses enfants hors d'un établissement scolaire. 

Ce choix est parfaitement légal en France (et dans de nombreux autres pays) : l'école n'est pas obligatoire, c'est l'instruction qui l'est de 6 à 16 ans.

Sous ce terme cohabitent (parfois dans la même famille au cours du temps ou selon les enfants) différentes modalités, du suivi de cours par correspondance, au travail selon le programme scolaire, à l'utilisation de méthodes alternatives et jusqu'au principe qui consiste à suivre les intérêts de l'enfant en premier lieu (unschooling). Si notre famille a commencé par suivre le programme pour se racrocher à quelque chose, de plus en plus nous tendons vers l'informel et le unschooling.

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Arte, tome 1 - Kei Ohkubo

Résumé éditeur 

Arte est une jeune fille de famille aristocratique qui vit à Florence lors de la Renaissance italienne. Elle est passionnée de dessin et peinture et rêve d'en faire son métier. Mais lors du décès de son seul soutien, son père, sa mère la somme de cesser cette activité pour se marier. Arte, bien décidée à prendre sa vie en main, se met en quête d'un atelier qui l'accepterait comme apprentie.
 


Arte est l'un de ces mangas à part, petit bijou tant sur le fond que sur la forme. L'intrigue se place dans le Florence de la Renaissance et les dessins de Kei Ohkubo rendent à merveille la beauté de cette ville. 

Mais ce qui fait indéniablement le charme de ce titre, c'est son héroïne. Une jeune fille de bonne famille qui ne rêve que d'une chose : devenir artiste. Or à cette époque, les femmes sont exclues des ateliers. Cela n'arrête pas Arte qui fait le tour de ces derniers pour trouver un maître. Un peu par hasard, Léo va lui donner sa chance, et surpris par la volonté de fer de la jeune fille, l'acceptera comme apprentie. 

Évidemment ce manga porte un message féministe et je ne peux qu'admirer la persévérance d'Arte, dont la bonne humeur est communicative. C'est aussi une plongée dans l'Histoire : le lecteur découvre l'organisation de l'apprentissage d'un futur artisan, les courtisanes, le carnaval, la place de l'Eglise.

Un titre à découvrir !

Orgueil et Préjugés - Jane Austen

Résumé éditeur 

Élisabeth Bennet a quatre soeurs et une mère qui ne songe qu’à les marier. Quand parvient la nouvelle de l’installation à Netherfield, le domaine voisin, de Mr Bingley, célibataire et beau parti, toutes les dames des alentours sont en émoi, d’autant plus qu’il est accompagné de son ami Mr Darcy, un jeune et riche aristocrate. Les préparatifs du prochain bal occupent tous les esprits... Jane Austen peint avec ce qu’il faut d’ironie les turbulences du coeur des jeunes filles et, aujourd’hui comme hier, on s’indigne avec l’orgueilleuse Élisabeth, puis on ouvre les yeux sur les voies détournées qu’emprunte l’amour...


Je n'avais jamais lu ce classique de la littérature anglaise du XIXème siècle. On m'en avait dit tellement de bien que je suis un peu déçue, je m'attendais à quelque chose de plus romantique, au sens littéraire du terme, c'est à dire plus torturé et passionné.

Malgré tout, je l'ai lu en entier sans déplaisir. D'autant que pour un classique de l'époque le style est simple et fluide. 

Au-delà des considérations sentimentales, c'est une fresque de l'aristocratie britannique du XIXème, avec ses codes, ses hypocrisies et son oisivité. Jane Austen n'est pas tendre avec certains de ses personnages qu'elle qualifie sans détours d'idiots - ou plus souvent d'idiotes. En effet, ce roman est très féminin, d'abord parce qu'une jeune fille en est le personnage principal, mais aussi parce qu'elle est entourée de quatre sœur, d'une mère, de tantes et d'amies. Bref, les hommes sont là, mais essentiellement comme partis pour se marier. Seul Darcy sort du lot et fait moins office de figurant.

Elizabeth est une héroïne attachante parce qu'intelligente et impertinente. Elle n'a pas la langue dans sa poche et n'est pas du genre à être impressionnée par le statut social de ses interlocuteurs. 

Certains personnages en revanche m'ont sérieusement agacée, notamment la tante de Darcy qui me rappelle furieusement une personne que je déteste. Hautaine et riche, elle se croit permis de régenter la vie de tout le monde et de donner son avis sur tout ! Malheureusement au XXIème siècle ce genre de personnage existe toujours... Et que dire des idiotes qui servent de mère et de jeunes sœurs à Elisabeth !

En conclusion, même si ce n'est pas le coup de coeur attendu, c'est un roman à lire au moins une fois, surtout pour sa description de la société de l'époque.

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Les deux Van Gogh - Hozumi

Résumé éditeur 

Fin du XIXe siècle, Paris. Théodorus Van Gogh est un célèbre vendeur d'art chez Goupil & Cie. Ses clients : des grands bourgeois, conservateurs, en quête de signature prestigieuses et valorisantes, persuadés que l'Art n'est accessible qu'à un échelon supérieur de la société, en excluant d'emblée la plèbe ignorante. Mais Théo recherche et développe de nouveaux talents, manieurs de techniques révolutionnaires. Souhaitant détruire le système de l'intérieur, il se sert de sa position pour mettre en avant des artistes peu académiques... dont son propre frère, Vincent. 


Les deux Van Gogh est un très beau manga, tant sur le fond que sur la forme. En revanche le parti pris de déformer l'Histoire m'a perturbée, d'autant que je m'étais déjà intéressée à la vie de Van Gogh notamment à travers le magnifique film avec Kirk Douglas (plutôt juste historiquement) il y a environ deux ans. On comprend mieux les "erreurs" en arrivant à la fin du manga, mais de là à dire que je les approuve...

L'aspect révolutionnaire de l'Art à cette époque est en revanche plutôt bien rendu, à travers l'opposition de Théodorus à l'Académie, les rencontres menées par Toulouse-Lautrec au Chat Noir et la peinture de sujets qui touchent le communs des mortels plutôt que la seule élite.

Bref, si on met de côté l'aspect distorsion de la vie de Vincent Van Gogh, c'est une superbe histoire d'amour (haine ?) fraternel entre Théo et Vincent, les deux frères Van Gogh. Les personnages sont extrêmement intéressant, en particulier le rusé - et parfois effrayant - Théodorus, qui est finalement le véritable héros de cette histoire. Je les ai trouvé touchants dans leur relation et ce jusqu'à la dernière page.

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Cinéma et apprentissages


S'il y a un truc dont je m'aperçois de plus en plus au fil du temps, c'est que mes enfants sont imperméables au travail formel. Quand je l'impose, ils vont le faire (avec plus ou moins de bonne volonté...), puis l'oublier aussi vite et passer à autre chose.

En revanche, l'utilisation de vidéos fonctionne très bien avec eux. Bien sûr des documentaires (dont les incontournables C'est pas sorcier) et des émissions (ils sont fans de On n'est pas que des cobayes).

C'est ainsi que la semaine dernière nous avons regardé toute l'Histoire de France et de l'Europe en 4 fois 20 minutes sur YouTube.
Et ils ont adoré ! 

De là nous sommes partis sur divers sujets. Gabriel est fasciné par les deux Guerres Mondiales. L'autre jour il expliquait à son frère le début de la première guerre mondiale avec des playmobils ! Nolwenn s'est intéressée à la chute du mur de Berlin, Gabriel toujours a voulu travailler sur la Chine.

Et donc je me suis mise à exploiter un support video un peu différent : les films.

Ce qui est sympa avec ce type de support, c'est qu'autour de l'aspect pédagogique, une bonne intrigue va aider à comprendre et retenir les évènements. Des moments de l'Histoire prennent vie, bien mieux qu'un manuel scolaire ne pourra jamais le faire.


Tout est parti de ce film dont j'ai parlé à Nolwenn et qu'elle a voulu regarder : Good Bye Lenin ! Un film allemand qui se déroule à Berlin lors de la réunification. Chute du mur, communisme vs capitalisme, libertés... Autant de thème abordés dans ce film autour d'une histoire tendre entre un fils et sa mère. Drôle et touchant, c'est un excellent support pédagogique également.

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1984 - George Orwell

Roman le plus connu de George Orwell, devenu un classique de la SF dystopique, 1984 est un livre à lire au moins une fois dans sa vie.

Je l'avais lu adolescente en Français, étudié le film en cours d'Anglais, j'ai voulu le relire en VO. Si vous suivez mes "C'est lundi, que lisez-vous ?", vous savez que j'ai pris du temps pour le relire. En effet, même si le niveau d'Anglais m'est accessible, ce livre demande une certaine concentration en VO, et chez moi c'est souvent bruyant avec les enfants ! 

Pour les quelques personnes qui ne connaissent pas l'intrigue, 1984 est l'histoire de Winston Smith, anti-héros, dont le rôle sert finalement à dépeindre les rouages d'une société totalitaire. Je parle d'anti-héros parce que son personnage est assez lâche, et quand il agit c'est de façon plutôt stupide. On ne peut pas dire que l'on s'attache vraiment à lui, mais il représente parfaitement le résultat de la dictature dans laquelle il évolue.

L'histoire se présente en trois parties, la première expose la société gérée par le Parti et le symbole que représente Big Brother. La seconde est consacrée à l'histoire d'amour et la rébellion de Winston. La dernière est le résultat de cette-dernière. 

Si je dis qu'il faut lire ce livre au moins une fois, c'est pour la façon très juste avec laquelle l'auteur décortique le fonctionnement d'une société totalitaire. De l'embrigadement des jeunes, à la manipulation de l'information, en passant par la surveillance constante, 1984 est à la fois un rappel historique et actuel (cf la Corée du Nord ou même la Chine) et un avertissement pour le futur.
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Silver Spoon, tomes 1 à 13 - Hiromu Arakawa


Résumé éditeur 

Yûgo Hachiken est un collégien qui vient du prestigieux établissement de Shin Sapporo. Il est ce qu'on appelle un génie quand on en vient aux mathématiques et aux autres matières cérébrales. Lorsqu'il arrive au lycée agricole de Ôezo, situé sur l'île d'Hokkaidô, il croit que sa vie sera facile : avec tous ces fils de fermiers incapables d'aligner deux équations, devenir premier de la classe sera du gâteau ! Mais c'était sans compter les cours d'élevage, de sciences de la nutrition, de gestion agricole et les clubs de sport épuisants? Comment va-t-il faire pour survivre dans cet enfer ?! Mais surtout, pourquoi est-il entré dans ce lycée qui semble ne pas du tout correspondre à son profil scolaire... ? 




Avec Silver Spoon, Hiromu Arakawa signe une fresque hilarante sur la vie agricole. Étant diplômée d'une école d'agronomie, cette série m'a rappelé de nombreux souvenirs ! Le personnage d'Aki obnubilée par les chevaux me rappelle mes années ado où j'étais un peu comme elle lol !

Au-delà de l'humour qui m'a provoqué un paquet de fous rires, le portrait du monde agricole est à la fois tendre et juste, sans concession ou idéalisation. L'agriculteur japonais est confronté à des problématiques proches de son homologue français. Les questions du rapport à l'animal de rente, du revenu de l'agriculteur, de l'endettement, de la mise en valeur des produits, du bien-être animal... tout est abordé avec intelligence. À vrai dire ce manga est un excellent support pour faire découvrir aux jeunes ce qu'est l'agriculture et d'où viennent nos aliments.

L'esprit m'a un peu rappelé Barakamon, par le côté citadin qui se retrouve dans un milieu rural et y découvre beaucoup. J'ai en tout cas ressenti le même plaisir avec l'une ou l'autre saga, ce sont des titres qui donnent le moral !

J'aime beaucoup les personnages également et leur évolution. Yugo, comme Aki et tous les autres grandissent humainement au fil de l'intrigue. La relation entre Yugo et Aki est jolie et la mangaka prend un malin plaisir à les interrompre dès qu'ils deviennent sérieux l'un envers l'autre, et toujours de façon surprenante.

Je suis moins fan du trait spécifique à cette mangaka, mais l'histoire fait complètement occulter ce détail, d'autant que finalement celui-ci fonctionne vraiment bien avec le caractère des personnages !


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IEF : bilan 2015


2015 aura été une année un peu à part pour l'IEF, franchement free style à vrai dire, tendance unschooling radical !

J'ai passé de janvier à mai bloquée par ma fibromyalgie. De juin à août nous avons préparé le départ vers l'autre bout du monde. Août à octobre le temps de s'installer et prendre ses marques. Autant dire que l'année est passée comme un coup de vent.

Du coup les apprentissages formels s'en sont nettement ressentis. Mais entre les sorties, les découvertes du voyage et les outils numériques en autonomie on ne peut pas dire que les enfants n'aient rien appris. Seulement j'ai du mal à évaluer ce qu'ils ont réellement intégré pendant cette période.

Au-delà de ces considérations, il a fallu nous ajuster à un gros changement de vie et les enfants ont été franchement pénibles en fin d'année, au point d'envisager de les rescolariser pour ne plus avoir à les gérer ! 

Finalement, après remise à l'heure des pendules, on continue l'IEF pour plein de raisons. Mais, histoire de me décharger un peu, j'ai remis un travail formel sur les supports de l'académie en ligne obligatoire pour maths et Français. C'est là que je me rend compte qu'ils ne sont pas en retard, loin de là, sauf peut-être William pour la lecture et Gabriel pour l'écriture. 

Et à ma surprise ils se sont remis au travail sans rechigner, presque comme s'ils attendaient qu'on s'y remette. Parfois j'ai du mal à les comprendre et à les suivre...

Au final comme toujours avec l'IEF, on tâtonne, on expérimente, on revient en arrière, on découvre. Ce n'est pas toujours de tout repos, surtout que je souhaite garder du temps pour mon activité d'auteure. 

On continuera les lapbooks, documentaires, sorties... Sans oublier notre outil favori : l'iPad. Le tout agrémenté de voyages. Le premier en prévision : Nouméa fin janvier.

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Your Lie in April, tomes 1 à 11 - Naoshi Arakawa

Résumé éditeur 

À 11 ans, Kôsei Arima est déjà un virtuose du piano. Formé avec la plus grande sévérité par une mère qui lui inflige d’interminables séances de répétition, il écume inlassablement tous les concours nationaux, où son talent éblouit les juges. Mais le jour où sa mère meurt d’une longue maladie, il perd complètement la faculté de jouer de son instrument : victime d’un blocage psychologique, le jeune garçon n’entend plus le son du piano quand il essaie d’en jouer…
Quelques années plus tard, son chemin croise celui de Kaori, une violoniste dont l’approche de la musique diffère totalement de la sienne. Alors que Kôsei est une véritable machine qui sait restituer les partitions à la perfection, Kaori, elle, préfère s’approprier les œuvres et les réinterpréter à sa manière… La rencontre avec cette jeune fille au caractère explosif va bouleverser les certitudes de Kôsei et redonner un sens à sa vie !


Un très joli manga tout en émotions porté par quatre personnages attachants. 

Nous y suivons Kôsei, adolescent de 14 ans, pianiste de talent, victime d'un blocage psychologique depuis la mort de sa mère deux ans plus tôt. Dépressif au début de l'histoire, il dit lui même que sa vie est sans couleur. Mais une tornade va le sortir de là, une jeune fille du nom de Kaori, drôle de violoniste comme il l'appelle. Elle va le traîner de force sur la scène pour qu'il reprenne le piano. J'ai adoré son personnage extrêmement vivant, elle bouscule, émeut, agace, mais ne laisse jamais indifférent. La scène de la rencontre entre eux deux est magnifique (voir la galerie ci-dessous).

Autour d'eux, deux personnages secondaires : la dynamique Tsubaki, amie d'enfance de Kôsei, et le sympathique playboy (moins superficiel qu'il n'y paraît toutefois) Ryouta. Tous deux sont les amis d'enfance de Kôsei et le soutiennent inconditionnellement.

Si ce shonen suit (classiquement) un garçon en pleine quête initiatique, ce sont les femmes qui modèlent la vie personnelle, ainsi que musicale, de Kôsei. Kaori, bien sûr, mais en premier lieu sa mère, dont le fantôme le hante et avec laquelle la relation était des plus complexes de part sa maladie et ses attentes vis à vis de son fils. Ensuite son amie d'enfance Tsubaki, hyperactive qui a bien du mal à démêler ses sentiments vis à vis du jeune homme. Enfin, Hiroko pianiste professionnelle ou encore Nagi qu'il va (un peu de force au départ) prendre sous son aile. Cet univers est si féminin, que le père de Kôsei n'est qu'à peine aperçu dans un de ses souvenirs, les seules présences masculines, à part Ryouta et Takeshi (pianiste rival) sont rares et secondaires. 

Au fil des tomes on suit l'évolution de Kôsei en tant que musicien, mais aussi son passage vers l'âge adulte. Il murit grâce à ses amis, essentiellement sous l'influence de Kaori. Il y a bien sûr de la romance dans ce titre, il ne tombe pas dans le niais, j'ai trouvé au contraire ces adolescents touchants.

Si bien sûr la musique classique est le fil conducteur de la série, des thèmes beaucoup plus graves y sont dépeints : les relations mère / enfant, la maladie grave, le deuil. L'humour n'est absolument pas absent de ce manga, mais le fond de l'intrigue est triste, avec un message qui pourrait se résumer à "carpe diem". L'émouvant final ne peut pas laisser de marbre.

Côté découverte de la musique classique, des informations sur les morceaux joués se trouvent en fin de chapitres, avec un renvoi par QR code ou adresse YouTube vers des vidéos. Mais pour une immersion parfaite dans ces moments musicaux, je conseille la superbe adaptation animé ! Vous trouverez ici la playlist qui y correspond pour prolonger la lecture ou le visionnage, ou juste pour le plaisir de réécouter Mozart, Beethoven, Chopin, Saint-Saëns, Ravel...


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1er décembre 2015 : les news du bout du monde


Les semaines passent à une vitesse folle ici, pourtant on ne peut pas dire qu'on soit submergés de travail lol !

Nous profitons toujours du lagon, Gabriel a même commencé le surf ! Lui et Nolwenn font aussi du hockey sur roller deux fois par semaine. Les deux activités sont avec le lycée français et ils se sont très vite fait un cercle de copains.

Nous avons été voir les jardins du Summit.


J'ai été très occupée côté écriture avec la sortie de mon tome 2 fin octobre et ma participation au NaNoWriMo (50 000 mots à écrire en 1 mois).

On a reçu nos affaires de France, ça a pas été une mince affaire tout ça, mais on les a !

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Les récifs coralliens - 1ère partie


Comme nous aimons choisir des sujets et supports qui nous entourent, nous nous sommes plongés (littéralement !) dans les récifs coralliens.

L'observation est directe et très simple, le lagon est superbe avec une eau transparente. Seul matériel indispensable : un masque.


Nous avons fait une excursion en bateau à fond de verre, c'était absolument magnifique ! Les enfants ont adoré et ont pu donner à manger aux poissons, un super souvenir pour eux.

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La passion de Nolwenn : la fauconnerie


Nolwenn, 10 ans, a décidé que plus tard elle ferait des spectacles de fauconnerie et de dressage de chats ! (Pas en même temps bien sûr lol !)

Ça fait bien un peu plus d'un an qu'elle reste sur cette idée, aussi nous lui avons offert un stage d'initiation à la fauconnerie au nord de la région parisienne. Elle a passé la journée avec des adultes (elle était la seule enfant), théorie le matin, pratique l'après-midi.

Elle était fatiguée mais ravie !


Puis nous sommes allés en vacances dans la Drôme chez des amis non sco aussi. Nous sommes allés visiter le Jardin des oiseaux à Upie. On avait le parc pour nous ! Ce qui a permis aux enfants de prendre la petite chouette effraie Minnie. Et de discuter des heures avec le soigneur notamment de son parcours professionnel.


Cela m'a permis de confirmer que le bac et la filière générale n'était pas forcément la voie à choisir. Pour l'avenir de nos enfants non sco, ils resteront en IEF jusqu'à l'âge de la fin du collège, puis selon leur projet professionnel nous aviserons sur ce qui est le mieux adapté ! Bien sûr que mes enfants sont intelligents et probablement capables de faire un bac S, une prépa et une grande école, mais si ce n'est pas ce qui leur plait, quel intérêt ?

En attendant je prends toute occasion de faire plaisir à ma fille et de la mettre en situation de voir si c'est ce qu'elle veut vraiment faire. Quand elle sera plus âgée je lui ferai faire des stages, c'est encore le meilleur moyen d'apprendre !

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Le lion ailé au Moyen-Orient

Vous avez dû remarquer que "mon" lion ailé m'a été largement inspiré par des représentations antiques du Moyen-Orient.


Le bijou qui est sur la couverture de "L'Opale de Feu" se trouve au Oriental Institute de Chicago (c'est même leur logo !) et est d'origine Perse.


Le lion en mosaïque en tête du site est exposé au Musée du Louvre, même époque, même civilisation.


Le fait d'avoir étudié la préhistoire il y a deux ans, puis l'antiquité l'an dernier et cette année avec mes enfants (instruits en famille, voir mon blog sur ce sujet) a fortement influencé ma création des sociétés de "L'Opale de Feu".


J'ai fait quelques recherches sur la symbolique du lion ailé pour les civilisations antiques du Moyen-Orient, mais j'ai trouvé assez peu d'éléments, car il y a peu de traces écrites de cette époque.




Dans le cas de ces deux représentations, elles datent de l'époque Achéménide (556-330 av. J-C). Celle-ci est notamment connue pour s'être achevée avec la victoire d'Alexandre le Grand sur Darius III. La notice du Louvre de "la frise des griffons" parle d'une création de la fin du IVe millénaire (je tique sur le terme de griffon qui est pour moi un animal fabuleux encore différent, à corps de lion et tête et ailes d'aigle).


J'ai quand même trouvé deux pistes sur ces lions ailés. Tout d'abord le dieu mésopotamien des Enfers, Nergal, était parfois représenté sous cette forme. 


Ensuite les Lamassu qui sont des représentations assyriennes de lions ou de taureaux ailés à tête d'homme. Ces gigantesques statues protégeaient les bâtiments.


Je vous laisse admirer sur cette page les ruines et la reconstitution de Persépolis. Vous y apercevrez des lamassus, des griffons, des lions ailés ou non !



Sources : 

https://oi.uchicago.edu/collections/highlights/highlights-collection-jewelry

http://www.louvre.fr/oeuvre-notices/frise-des-griffons

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ach%C3%A9m%C3%A9nides

http://en.wikipedia.org/wiki/Lamassu

http://fr.wikipedia.org/wiki/Nergal

http://www.persepolis.nu/persepolis.htm


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Éclipse solaire du 20 mars 2015


Le 20 mars nous avons eu la chance d'être chez des amis IEF dans la Drôme, ce qui nous a permis d'observer l'éclipse.

Avec les copains, nous avons réalisé l'expérience des cobayes pour simuler une mini éclipse. Après avoir filmé plusieurs séquences avec l'iPad, Nolwenn s'est occupée du montage sur celui-ci. 


Elle passera peut-être dans l'émission, si j'arrive à leur envoyer tous les papiers d'autorisation qu'ils demandent et qui ne passent pas tous par mail !


Le jour J au réveil : ciel très nuageux... Déçus, nous nous préparons quand même pour aller chez d'autres non sco, en espérant que ça se lève. En attendant, on travaille un peu ensemble.


Et là, miracle ! Une éclaircie au bon endroit, au bon moment et nous avons pu observer le maximum de l'éclipse !


Et voici un petit résumé de notre séjour par Nolwenn, à sa propre initiative.

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Apprendre le piano avec JoyTunes sur iPad


A la maison, nous avons un piano numérique, acheté pour moi. Mon niveau de piano n'est pas extraordinaire, j'ai notamment été très longtemps bloquée par la lecture des notes.

Lorsque j'ai appris que j'étais TDAH, j'ai aussi su que la lecture note à note était incompatible avec mon fonctionnement cérébral ! J'ai repris quelques cours de piano avec une prof orientée jazz, qui enseigne avec les accords et d'un coup la compréhension des partitions s'est éclairée ! Ce n'est pas miraculeux, parce que je n'ai pas le temps et le budget de suivre plus de cours malheureusement, mais ça m'a débloquée.

Bref, je sais donc qu'un enseignement classique risque juste de dégoûter nos enfants. J'ai donc commencé par acheter "Le piano arc-en-ciel" qui associe chaque note à une couleur. J'ai d'ailleurs repris cette technique pour faciliter ma propre lecture des partitions, en coloriant la "Sonate au clair de lune".

Puis, les enfants ont mis le piano un peu de côté (moi aussi j'avoue).

Depuis quelques temps, Nolwenn s'y est remise d'elle même, ce qui motive aussi ses frères.

Elle continue avec le "Piano arc-en-ciel", mais utilise aussi les application sur l'iPad de JoyTunes.



Ma préférée (que j'utilise aussi pour moi sur mon propre iPad) est Piano Maestro.

Cette app permet de jouer directement sur la tablette ou avec un piano qu'elle reconnaît. Les exercices sont progressifs et avec un accompagnement musical qui donne au joueur l'impression de vraiment jouer une chanson, ce qui rend l'exercice agréable et motivant. A la fin de chaque exercice, on gagne des étoiles en fonction du respect des notes, du tempo, etc, et on progresse dans les niveaux.

On peut créer plusieurs profils.


Pour chaque chanson, il y a un mode apprentissage qui découpe la difficulté.

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Corps humain - partie 1


Suite à un atelier avec l'association JAVA sur le cerveau, nous étudions le corps humain. Nous sommes loin d'avoir terminé, mais je voulais faire déjà un premier point.

Je procède par système pour rendre cela plus "digeste" (si j'ose dire lol !) et plus logique pour les enfants.

Après l'étude de chaque système, nous fabriquons la partie du lapbook de Carpe Diem qui correspond.

En introduction nous avons démonté et remonté un modèle du corps humain en plastique que j'avais acheté depuis un long moment !


Comme ressource transversale j'ai utilisé le guide des incollables sur le corps humain, ce qui a permis à chaque fois une vue générale avant d'approfondir (voire de corriger certaines erreur, hum... Heureusement que j'ai des souvenirs des cours de physiologie de prépa). Il y a des auto-collants à l'intérieur qui permettent d'illustrer le lapbook.

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On crée notre économie parallèle à la maison !


Tout est parti d'une question de Gabriel lorsqu'on regardait un reportage sur le Laos et que la voix-off parlait de l'économie du pays : "maman, c'est quoi l'Economie ?"

Après une réponse rapide, j'ai cherché des ressources sur Pinterest, puis les ai laissé de côté quelques temps.

Depuis quelques jours les enfants s'amusent à créer des vêtements de poupées, des cartes, etc, et à se les "vendre" entre eux. Lorsque j'ai bazardé un vieux jeu de Monopoly très abimé, j'ai gardé les billets en me disant qu'ils pourraient servir en maths.

Je les ai donc ressortis et nous avons commencé à créer une économie parallèle à la maison !

Après délibérations, leur monnaie a été nommée le "Charmix", abrégé en "CX" (oui, ça vient des Winx... encore).

Je me suis inspirée de ce blog américain, j'ai notamment imprimé leurs chèques que vous voyez sur la photo ci-dessous. Ca a été l'occasion pour les enfants de comprendre comment ça fonctionne, du très concret "comment on le remplit" à la notion plus abstraite d'argent dématérialisé.

A ce titre, je suis officiellement leur banque ! Les grands feront les opérations en cas de retrait ou dépôt, cela fera un bon exercice de mathématiques ;-)


Les grands ont fabriqués des catalogues sur Book Creator (voir mon article sur la créativité sur iPad : https://opaledefeu.jimdo.com/2015/02/17/exprimer-sa-cr%C3%A9ativit%C3%A9-sur-ipad/ ).

Ils se font aussi des conversations et des commentaires dessus, du style Nolwenn qui explique à Gabriel qu'on écrit pas "pigeama", mais "pyjama" lol !

Nolwenn coud des vêtements de poupée, William réalise ses adorables dessins, Gabriel se met aussi à coudre...

Il y a déjà eu quelques transactions en liquide, à voir sur le long terme ce que cette expérience va donner !

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Exprimer sa créativité sur iPad


Comme tous les enfants, les miens dessinent, bricolent, créent. Mais leur créativité peut également s'exprimer en numérique, notamment sur iPad.


Dessins

Nous utilisons Sketch book pro qui est très complet. Je l'ai surtout installé pour moi au départ, mais les enfants y dessinent de temps en temps, même si ce n'est pas leur activité favorite sur la tablette.


Dessins animés

Ils adorent créer des dessins animés, notamment avec Toontastic qui reste leur application favorite (voir mon article ici : https://opaledefeu.jimdo.com/2014/12/31/num%C3%A9rique-toontastic/ ).

Nous avons d'autres app, pas encore bien testées comme Goldie Blox.


Mickey-Mouse Mash Up (en Anglais) permet aux enfants d'intervenir dans un dessin animé de Mickey en y dessinant. Les enfants aiment bien, même si je trouve qu'il est plus dirigiste.

Animation Desk permet de fabriquer des dessins animés à l'ancienne, en dessinant plan après plan. Bien qu'il ait l'air très complet et bien fait, il est peut-être un peu compliqué pour les enfants pour l'instant.


Stop motion

Ils adorent créer des vidéos en stop motion avec leurs poupées ! Pour ceux qui ne connaissent pas, il s'agit de prendre des photos en déplaçant à chaque fois un peu plus l'objet. Une fois les photos mises bout à bout en vitesse rapide on a une illusion de mouvement comme pour un dessin animé. Cette technique a été utilisée avec de la pate à modeler dans des films tels que "Chicken Run" ou avec des Lego dans "Lego, la grande aventure".


Vidéos et photos

Du même éditeur que Toontastic, on vient de découvrir Telestory. Un succès fou auprès des enfants !

L'environnement leur permet d'être filmé dans des décors divers, de créer des effets spéciaux, etc. Ils adorent ! Je me suis prise un fou rire devant leur JT délirant !

Ma fille en mission intergalactique et mon fils en plein délire :

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Comment tu fais pour leur apprendre ce que tu ne connais pas ?



Je ne vais pas faire une série d'articles sur les idées reçues sur l'IEF, ce sujet a déjà été très bien traité par le blog Apprendre à l'Air Libre.

Je voudrais cependant traiter une question qui revient souvent, et face à laquelle j'ai dû trouver mes propres réponses : comment tu fais pour leur apprendre quelque chose que tu ne connais pas ?

Je me suis trouvée confrontée à cette interrogation dès le départ, lorsque ma fille de tout juste 8 ans alors m'a demandé au moment de sa déscolarisation : "Maman, on peut apprendre l'espagnol ?"

Ne voulant surtout pas décourager une si belle motivation, je m'y suis mise avec elle. Ça va l'espagnol ressemble pas mal au français quand même.

Mais l'année suivante les choses se sont corsées lorsque j'ai demandé à son frère s'il voulait aussi apprendre une deuxième langue et qu'il m'a répondu, enthousiaste : "Oui, le chinois !"

Grand moment de solitude...

Toujours dans l'idée de ne pas décourager les bonnes volontés, j'ai farfouillé pour trouver des ressources et je m'y suis aussi mise avec lui.

Mes enfants grandissent et aujourd'hui mon aînée a 10 ans. Ils se sont mis en tête d'apprendre à programmer (cf mon article apprendre à coder : https://opaledefeu.jimdo.com/2015/02/06/apprendre-%C3%A0-coder/ ) et avec le site de la Khan Academy et les applications, ma fille apprend en complète autonomie !

Voilà donc mes premières réponses à ce défi.


J'apprends avec eux !

C'est un enrichissement permanent pour moi aussi de faire l'IEF et comme je suis curieuse de nature ça ne me pose pas de problème. Cela leur montre aussi qu'on peut apprendre à tout âge et que c'est un plaisir.

Internet est une mine d'informations et tous les savoirs sont accessibles à tous très facilement.


Ils apprennent en autonomie

L'utilisation des nouvelles technologies facilite ces apprentissages, l'iPad est une ressource pédagogique précieuse pour notre famille.

Nolwenn qui a maintenant 10 ans est capable de suivre un cours en ligne structuré, comme ceux de code de la Khan Academy.


Ils prennent des cours

Ben oui, tout simplement ! Quand ma fille m'a demandé à faire de la guitare (qu'elle a déjà abandonné, hum, no comment), j'ai cherché un professeur. Avec les cours sur Skype qui se développent, cela devient de plus en plus simple, notamment pour les langues.

Pour l'instant on en est à l'initiation pour le chinois et le japonais, mais je pense qu'il faudra rapidement que je prenne cette option, parce qu'ils apprennent plus facilement que moi !

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Apprendre à coder



Le truc du moment à la maison c'est d'apprendre à CODER !


C'est quoi ?

En clair il s'agit d'apprendre le langage informatique qui permet de programmer.


Pourquoi apprendre à coder ?

Pour créer des dessins, des jeux, des apps... Bref, exprimer sa créativité !

Pour travailler la logique et la rigueur : plus carré qu'un ordinateur, je ne connais pas.

Il parait que c'est le métier d'avenir, si l'un de mes enfants souhaite l'exercer tant mieux pour lui, mais ce n'est pas une raison déterminante pour moi.


Quelles ressources ?

Si comme moi vous n'y connaissez pas grand chose (j'ai bien quelques notions lointaines, notamment grâce au LOGO il y a très très longtemps...), pas de soucis, les apps et les sites destinés aux enfants fleurissent en ce moment.

Pour une première approche ludique je conseille les apps suivantes, qui fonctionnent comme des casse-têtes à résoudre, mais permettent de comprendre la logique du code.


Pour commencer à créer, l'incontournable reste SCRATCH ! C'est gratuit, on le trouve sur ordinateur, comme sur tablette (dans sa version Junior, voir mon article : https://opaledefeu.jimdo.com/2015/01/28/num%C3%A9rique-scratch-jr/ ). Sur iPad vous avez également HOPSCOTCH.

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A la conquête du clavier... et des Pokémons !


Toujours dans le numérique, mais cette fois ci sur DS, j'ai découvert complètement par hasard ce jeu pour apprendre à taper au clavier !

Mes enfants étant fans de Pokemons et les grands ayant chacun une DS, ce jeu s'est trouvé au pied du sapin à Noël.

La cartouche est fournie avec un clavier AZERTY bluetooth.


Il y a des jeux où il faut taper certaines lettres le plus vite possible pour attraper les Pokemons.
Et d'autres où il faut écrire le nom du Pokemon.


La difficulté est progressive et l'écran du bas indique les touches à utiliser et les doigts correspondants.

Pour mes enfants le simple fait que ce soit des Pokemons est motivant ;-) et ils y jouent avec plaisir.

Je suis convaincue que savoir taper rapidement au clavier est une compétence importante, plus que d'écrire vite à la main.

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Numérique : Scratch Jr


Je reprends ma série sur les apps iPad que les enfants aiment utiliser. 

Ces derniers temps leur truc c'est de coder ! Ca permet de dessiner, inventer des jeux et plein d'autres trucs encore j'imagine. J'avoue que ce n'est pas trop mon truc, ils sont complètement autonomes dans cet apprentissage et peuvent complètement exprimer leur créativité. 

Nous avons plusieurs apps pour cela et leur préférée est Scratch Jr. qui est assez intuitive d'utilisation. Nolwenn m'en a expliqué le fonctionnement (en me perdant un peu parfois vu sa vitesse d'explication / réalisation !) et voici quelques photos prises pendant ses explications.

Le premier écran présente les projets créés et permet d'en démarrer un nouveau.


On peut ajouter des personnages, comme le petit chat Scratch, mais il y a une bibliothèque et les enfants peuvent aussi en dessiner des nouveaux. Pareil pour les décors.

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Numérique : Dragon Box Element


Je continue ma série numérique avec une app de grande qualité pour travailler la géométrie. DragonBox Elements réussi même le défi de me faire aimer la géométrie, et je vous assure que ce n'était pas gagné !

Sous forme de casse-têtes, il s'agit de réaliser des démonstrations de géométrie en s'appuyant sur les propriétés progressivement amenées par l'application.

Par exemple ici, il s'agit de démontrer que le quadrilatère au centre est un carré. 


En utilisant le fait que les rayons sont tous de même longueur, on montre que les quatre côtés sont égaux.

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Numérique : Toontastic


Je continue ma série sur les apps iPad éducatives préférées des enfants avec LA favorite, la valeur sûre, celle qu'ils adorent depuis qu'on a un iPad !

Il s'agit de Toontastic, une app pour créer des dessins animés. Elle est gratuite pour commencer, mais j'ai fini par acheter le kit complet pour encore plus de créativité et aucun regret, ils l'utilisent énormément.


L'app est en Anglais, mais l'utilisation est très intuitive. Les enfants choisissent leurs personnages et peuvent les dessiner, pareil pour les décors et ils créent scène par scène, y compris le son.

Lorsque le dessin animé est terminé, ils peuvent le charger sur toontube, en public ou uniquement pour les personnes sélectionnées. Leur compte est lié à mon mail et il faut que j'approuve leurs chargements pour qu'ils apparaissent en ligne.


Comme vous pouvez le voir, nous avons utilisé Toontastic également dans un but pédagogique, comme un compte-rendu de recherches sur la respiration aquatique par exemple ou pour raconter un épisode de la mythologie grecque.

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Numérique : Histoire farfelue


Pour notre IEF nous utilisons de plus en plus le numérique et de moins en moins le papier. Depuis 3 ans que nous avons découvert l'iPad nous avons accumulé pas mal d'app éducatives pour les enfants.

Je vais donc faire une petite série d'articles sur les apps favorites des enfants.

Je commence avec "Histoire farfelue".

Vous connaissez le principe du cadavre exquis ? Une personne écrit un mot, une autre le suivant sans voir le premier mot et ainsi de suite. À la fin on regarde le résultat et on rigole bien ! Ce jeu a été inventé par les surréalistes et les enfants adorent ! Une variante consiste à faire la même chose avec un dessin.

En bref, "Histoire farfelue" c'est un peu ça. Une banque de morceaux de phrases qui riment en "é" que les enfants peuvent choisir ou mettre en aléatoire. Et ça donne : une histoire farfelue ! Ce qui les fait beaucoup rire à chaque fois !

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Géographie physique - France


Ça fait un moment que je n'ai rien publié ici pour cause de pas le temps ! 

Juste un petit retour d'expérience sur la géographie physique de la France. J'ai voulu leur faire faire une carte en relief avec de l'argile pour leur donner de grand repères.

L'idée est sympa et ça rend pas mal. Petit soucis : je n'avais que de l'argile normale et celle-ci se rétracte en séchant ! Ca a donné une carte un peu différente du coup ;-) A réessayer avec de l'argile auto-durcissante peut être ? Ou de la pâte à modeler ? Si vous trouver le bon matériau n'hésitez pas à en parler en commentaire.

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Egypte antique


Cette année nous travaillons sur l'Antiquité !

Nous avons commencé par créer une frise chronologique par continent.


Ce travail nous a permis de visualiser quelles civilisations cohabitaient, combien de temps certaines ont duré (je ne me rendais pas compte pour l'Egypte !) et au passage... d'apprendre le nom de certaines lol !

Je ne pense pas que nous les étudierons toutes, probablement juste les principales. Nolwenn ayant une attirance particulière pour l'Egypte antique depuis plus d'un an, nous avons commencé par celle-ci. Elle avait déjà visité la partie du Louvre et du British Museum consacrés à cette civilisation (article ici : https://opaledefeu.jimdo.com/2014/01/08/retour-sur-2012-2013-voyage-%C3%A0-londres/ ) et découvert les hiéroglyphes lors d'ateliers à la médiathèque.

Nous avons visualisé deux documentaires : L'Egypte des Pharaons et L'Egypte des Dieux.

Ainsi qu'une vidéo sur Ted-ed (Nolwenn est une grande fan de ce site !) qui explique l'intérêt d'être isolée pour une civilisation.


Puis nous avons fabriqué une pyramide en carton pour servir de support au lapbook Carpe Diem.

Donc d'abord un peu de géométrie et de peinture !


Puis nous avons mis les généralités sur le centre de la pyramide ouverte, et un thème par côté.

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Atelier de light painting


Avec les enfants nous avons participé à un atelier de light painting sur ma commune.

Qu'est ce que le light painting ?

Des mots anglais light = lumière et painting = peindre ou peinture, c'est comme son nom l'indique le fait de peindre avec la lumière.

Pour cela il faut un appareil photo en pause longue. Les mouvements que l'on fait face à l'objectif avec une lampe se retrouvent alors "dessinés" sur la photo !


Les enfants ont adoré cet atelier et nous allons essayer de le refaire à la maison avec notre appareil reflex. En attendant voici quelques unes de nos productions !


On peut écrire :


Se transformer :


Danser et faire un peu ce qu'on veut !

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Peinture grand format !


Aujourd'hui j'ai profité du soleil pour installer une GRANDE feuille sur le mur dans le jardin et encourager les enfants à expérimenter !

Ils ont commencé sagement, avec de la peinture et des pinceaux.


Puis voyant maman s'amuser à jeter de l'encre ;-) Nolwenn s'est lâchée !


Ca a commencé à devenir un peu plus expressif, avec occupation de tout l'espace !

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L'IEF en travaillant

Lalalalala... (sur l'air de "Siffler en travaillant")

Voici ce que ça m'a inspiré :


Bon à part que la tête est ratée (!), ça montre que c'est parfois un peu rock'n'roll de jongler avec tout : le boulot, les enfants, la maison, soi-même, les trajets (en IEF, il ne faut pas avoir peur de faire des kilomètres !).

Rien de bien différent d'une autre maman en fait. Les contraintes et libertés sont justes déplacées.

C'est une question qui revient souvent pour les parents qui hésitent à sauter le pas, la question du travail et des finances. D'où mon envie de parler de notre fonctionnement.

Ici nous avons eu la chance de pouvoir aménager notre emploi du temps. Je suis passée à mi-temps. Mon mari est professeur (eh oui ! beaucoup d'enseignants chez les parents IEF) et son emploi du temps a été condensé sur l'autre partie de la semaine.

Concrètement ça donne :
- lundi je travaille, mais à 16h on s'échange les enfants à mon boulot pour qu'il aille donner 1h de cours ;
- mardi je suis avec les enfants ;
- mercredi matin je suis avec les enfants et j'emmène les garçons au tennis, l'après-midi c'est mon mari qui gère les activités pendant que je suis au boulot ;
- jeudi je travaille ;
- vendredi je suis avec les enfants ;
- samedi, dimanche week-end, sauf le samedi matin pour mon mari qui a cours.

J'étais au départ à 70%, ça passait avec les jours de congé / RTT, mais mes vraies vacances étaient réduites. Vu mes problèmes de santé (fibromyalgie), j'étais en mauvais état l'hiver dernier, d'où la décision de passer à 50%.

Certains me demandent comment je fais pour tout gérer (les enfants, la maison, les nombreux animaux, mes loisirs...), mais je suppose que c'est un des avantages d'être hyperactive, j'ai besoin d'avoir un rythme de vie effréné ! ;-)

Et puis il y a quand même un certains nombres d'avantages pratiques : plus de préparatifs d'enfants à moitié endormis le matin, plus d'enfants à récupérer fatigués le soir, pas de problème de garde d'enfants malades... Sans compter bien entendu les avantages principaux : des enfants bien dans leur peau (donc agréables : fini les crises et les TOCs) et des activités intéressantes que ce soit à la maison ou à l'extérieur avec d'autres familles !

Le cas de notre famille avec deux parents qui travaillent (ou monoparentale) en faisant l'IEF n'est pas isolé, n'hésitez pas à apporter le témoignage de votre fonctionnement dans les commentaires !


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Atelier manga (octobre 2013)


Aujourd'hui j'ai enfin pris le temps de finir un travail commencé fin octobre 2013 ! Il faut dire que la période hivernale est toujours très difficile pour moi et je commence juste à reprendre une activité normale.

Nolwenn et moi avions suivi un atelier manga organisé par la médiathèque de Melun. Leurs ateliers sont toujours de très grande qualité et celui-ci n'a pas fait exception, bien au contraire ! Notre seul reproche : il était trop court ! Nolwenn et moi représentions les deux extrémités en matière d'âge : elle était la plus jeune et moi la seule adulte.

La qualité de l'atelier doit beaucoup à l'intervenant, Olivier Martin, dessinateur de BD qui intervient à l'Espace Japon à Paris.

Voici un petit aperçu du travail de préparation que nous ont demandé nos deux planches chacune, productions issues directement de l'atelier donc en quatre après-midi :




Et voici donc le résultat final ! D'abord la BD de Nolwenn :


Et la mienne :

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Nouvel an chinois 2014


Je reprends le blog après une pause dû notamment à des maladies hivernales : vivement le printemps !

Justement c'est le retour vers les beaux jours que fête le nouvel an chinois. Il avait lieu le 30 janvier et pour 2014 c'est l'année du cheval de bois !

Nous avons fait de la calligraphie et de la peinture à l'encre les enfants et moi. Ils ont beaucoup aimé cette activité.

J'ai utilisé les deux livres suivants pour cette activité :



Dans la même collection que le livre de calligraphie, nous utilisons déjà "Mon 1er livre de Chinois", qui est très bien fait.

J'ai trouvé sur Pinterest des vœux qui nous ont servi de modèle. Voici nos œuvres ! 



Celles de Gabriel :


Celle de Nolwenn :

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Les Lapbooks


Les lapbooks sont des livres sur un thème précis, dont les informations sont disposées dans des pochettes, des feuillets à rabats, des dessins, etc.

C'est un des outils que nous utilisons pour travailler, comme j'en ai déjà parlé dans les articles sur la préhistoire ( 
https://opaledefeu.jimdo.com/2016/06/19/la-pr%C3%A9histoire/ ) et sur la reproduction ( https://opaledefeu.jimdo.com/2013/12/19/retour-sur-2012-2013-la-reproduction-des-%C3%AAtres-vivants/ )

Cet outil a l'avantage de faire appel à la créativité de l'enfant (et de la maman quand elle doit se creuser la tête pour en créer un !) et de permettre de servir de synthèse sur un sujet vaste. Il ne prend pas de place et on peut y revenir de temps en temps.

Voici d'autres exemple sur des sujets choisis par Nolwenn et Gabriel. Ils ont choisi chacun leur animal préféré, à savoir le chat pour Nolwenn et le renard pour Gabriel. 



Mes sources :

et souvent des ajouts personnels. 

Quand je ne trouve pas de lapbook tout fait qui me convienne, je le crée, comme pour celui sur la préhistoire. Mais c'est beaucoup de travail !

Lorsque je prends comme source un lapbook en Anglais, c'est au passage l'occasion de travailler cette langue !

Pour l'instant je les aide à les réaliser, mais mon but à long terme est qu'ils les réalisent tous seuls, puis qu'ils les conçoivent tous seuls pour synthétiser un travail.

Le prochain projet est un lapbook sur l'Egypte antique. Et les enfants m'ont demandé un lapbook sur les... Pokemons ! Impossible de mettre la main sur un tout fait, donc je suis en train de le concevoir. Par contre je suis tombée sur pinterest sur un lapbook Lego !

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Retour sur 2012-2013 : voyage à Londres


Lors des vacances de Noël 2012, nous avons eu la chance de partir tous les cinq à Londres. Les enfants ont adoré en vrac : découvrir un autre pays, parler une autre langue "pour de vrai", dormir à l'hôtel, visiter plein d'endroits, les gardes royaux, les bus à étage, les dinosaures du museum d'histoire naturelle...


Un petit tour en bus à touriste (pratique en famille, surtout avec la météo britannique !).


Visite de la London Tower, qui a satisfait la passion de Gabriel pour les chevaliers !


Visite du British Museum.

Nolwenn adore l'Egypte antique, elle était ravie !

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Arts numériques et animation


Pendant les vacances de Noël, Nolwenn et moi sommes allées au festival 3 jours et 2 nuits aux 26 couleurs à côté de chez nous.


Nous avons participé à trois ateliers : Machinima, Dyskograph et Mashup table.



Machinima est "un mot-valise formé à partir de machine, cinéma et animation" (source : Wikipédia). En gros, c'est la réalisation de films d'animation à partir de jeux vidéos.

Pour cet atelier d'une heure et demie, nous avons appris à utiliser le logiciel Muvizu qui possède une version gratuite.


Ce logiciel permettra peut-être d'aller plus loin que l'application iPad Toontastic, que les enfants ADORENT littéralement ! 

Je suis en train de réfléchir à des utilisations pédagogiques de ces logiciels d'animation, peut-être pour recréer des périodes de l'Histoire ou réaliser des "documentaires" ? Quelques pistes se trouvent sur le site de Toontastic.



Le deuxième atelier était le Dyskograph.

Le principe était un disque sur lequel on dessine. Une caméra et un ordinateur transforment ces dessins en sons. Cela donne de la musique plutôt électronique, en boucle (puisque c'est un disque). L'idée est alors d'avoir quelque chose qui soit à la fois rythmé (donc régulier) sans être monotone. Nolwenn s'est bien prise au jeu. Dommage que je n'ai pas pensé à enregistrer le résultat.



Enfin le dernier atelier était le Mashup table, que Nolwenn a vraiment adoré !

Cet atelier lui a permis d'apprendre à monter des séquences vidéos avec des musiques, des bruitages et un texte. L'utilisation de la table rendait l'exercice très ludique et accessible. Des dessins aux dos des images sont reconnus par une caméra et l'ordinateur les transforment en vidéos, sons, etc.
Ici se trouve le résultat du film réalisé par Nolwenn et moi.


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Exposition Mille Milliards de Fourmis


Pour Noël j'ai offert au enfant un coffret scientifique pour observer le sous sol. Ça tombait bien, parce que l'exposition temporaire du Palais de la Découverte en ce moment est Mille Milliards de Fourmis.


Une activité sur grand écran tactile. Nous sommes moins doués que les fourmis, notre fourmilière n'a pas survécu.


Tentative de prendre en photo une fourmis transportant un morceau de feuille. Les feuilles servent de substrats pour les champignonnières qui leur permettent de se nourrir.

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Retour sur 2012-2013 : la reproduction des êtres vivants


Un thème qui me parlait beaucoup étant donné mon bagage en biologie et qui intéressait les enfants.

Nous l'avons surtout abordé à partir de l'observation du vivant et pour commencer de notre élevage de chats de race norvégienne.

Parfait sujet d'étude pour ma grande passionnée par les chats (on se demande pourquoi ! ;-) ), elle a pu assister à une naissance, deux chatons sont même nés dans son lit !

Elle m'a posé des questions lors de la saillie, lors de la naissance, de la croissance, etc. C'est donc de façon très informelle qu'elle a découvert le placenta, le sac et le liquide amniotique, le cordon ombilical. Bref, pour la reproduction des mammifères, elle a vite été au point :-)


Pour la reproduction d'un animal ovipare, nous avons fait un petit élevage de papillons. Cela a été aussi l'occasion de parler de métamorphose.


Cette étude a été l'occasion de réaliser un lapbook sur les papillons, en utilisant comme base celui du site Participassions. La couverture a été faite à la gouache et a été l'occasion de parler de symétrie axiale.

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IEF : présentations


L'envie de tenir un blog me trottait dans la tête depuis un moment. J'ai fait une première tentative en septembre 2012 lorsque nous avons commencé l'instruction en famille de nos trois enfants, et puis j'ai rapidement laissé tomber.

Petite présentation donc : Anne-Cerise, 34 ans, maman de Nolwenn (octobre 2004), Gabriel (avril 2007) et William (mai 2009).

Les deux grands ont été scolarisés jusqu'en CE1 pour Nolwenn et jusqu'en moyenne section pour Gabriel. Un mal être des deux (même si c'était pour des raisons différentes), les allergies alimentaires des garçons et l'absence d'adaptation du système à leurs besoins nous ont amené à les instruire à la maison depuis septembre 2012.

Après un temps d'adaptation pour tout le monde, non seulement les enfants y trouvent leur compte, mais moi aussi. J'apprends ou ré-apprends avec plaisir en même temps qu'eux.

J'ai été diagnostiquée fin août 2013 TDAH (trouble du déficit d'attention avec hyper-activité) et les enfants sont en cours de diagnostic eux aussi.

Ce blog sera donc autour de l'instruction en famille (IEF) des enfants, mais aussi de la mienne ;-)

Quelques images de nos premiers mois de liberté en famille : la joie sur le visage de nos enfants est notre meilleur baromètre !


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