Frau Faust, tome 1 - Kore Yamazaki


Mon avis : coup de đź’•

Genre : fantasy
Public : Ă  partir de 12 ans
Statut de la série : en cours
Tomes parus en VF : 1
Tomes parus en VO : 4 - la série en comportera semble-t-il 5 en tout

Autre titre de la mĂŞme auteure : The Ancient Magus Bride


RĂ©sumĂ© Ă©diteur 

Érudite, mystérieuse et dotée d’étranges pouvoirs, la jeune femme que Marion rencontre par hasard en ville semble traverser les âges et renfermer bien des secrets. Mais lorsqu’elle demande à notre héros de l’aider à pénétrer dans une église en pleine nuit pour retrouver son « chien », il ne fait plus aucun doute que Johanna s’est affranchie des règles sacrées de l’Inquisition et que l’étrange aura qui l’enveloppe revêt des allures profanes. Quel est son lien avec le docteur Faust dont parlent les légendes ? Où se trouve la frontière morale entre le bien et le mal ? Toutes les certitudes du jeune Marion s’apprêtent à être bouleversées.


J’ai acheté et commencé à lire Frau Faust tout simplement pour son auteure, Kore Yamazaki, qui a déjà su m’enchanter avec The Ancient Magus Bride. J’en savais donc très peu sur l’intrigue et ce n’est pas plus mal, j’adore me laisser surprendre par mes lectures !

Si l’ambiance de The Ancient Magus Bride est féérique, ici elle est plutôt mystérieuse avec des relents d’interdits, voire démoniaques. De nouveau, Kore Yamazaki puise dans les contes connus pour les remanier à sa façon, utilisant donc le légendaire Faust et son pacte avec le diable.

Elle a notamment transformé le Docteur Faust en une femme, qu’elle présente dans ce premier tome et laisse entrevoir la quête qu’elle entreprend. À la fois érudite, dynamique, cynique, bienveillante et très mystérieuse, Johanna Faust est une femme fascinante qui m’a donné envie de la suivre et de la soutenir. Nous la découvrons à travers les yeux d’un garçon, Marion, qui a soif de connaissances, et est tour à tour déstabilisé, horrifié, étonné, admiratif de Johanna.

J’ai dévoré ce tome d’une traite, avec de nombreuses questions en suspend en le refermant : pourquoi et comment Johanna a-t-elle passé un pacte démoniaque ? Quel est la nature exacte de sa quête ? Les conséquences en cas d’échec ? La véritable nature de sa relation à Méphistophélès ? Autant dire que j’attends le tome 2 avec impatience !



Un mot aussi de l’histoire courte qui se trouve en fin de tome, « Le musée invisible ».

Je ne suis d’ordinaire pas fan des formats courts, mais ici Kore Yamazaki a réussi à m’entraîner dans ce petit conte, à la fois simple, merveilleux (au sens littéraire du terme) et efficace. De nouveau, elle y met en scène une héroïne, de nouveau je m’y attache facilement et m’identifie à ses questionnements.

Par conséquent, je ne serais pas contre d’autres petits contes de la mangaka. Croyez-moi, c’est rare que je dise ça, j’ai même tendance à fuir les recueils d’histoires.

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