Yona, Princesse de l'Aube, tomes 1 à 19 - Mizuho Kusanagi

Yona, Princesse de l'Aube avait tout pour me plaire. Outre de très beaux graphismes dans un pays inspiré de la Chine ancienne, une héroïne attachante et une intrigue typiquement fantasy. J'ai cru avoir trouvé un nouveau coup de coeur, un successeur de Fushigi Yuugi de Yuu Watase, voire de Tsubasa Reservoir Chronicle de CLAMP. Malheureusement j'ai déchanté, je vous explique pourquoi plus bas.

J'ai lu tous les tomes de la série qui en compte 9 en Français, le double en Anglais. Je vous fais donc une critique sur la série et non sur un tome, parce que la cohérence globale est ce qui fait une bonne saga, particulièrement en fantasy.

Le tome 1 est introductif et nous présente l'héroïne Yona, une jeune fille gâtée et sur-protégée et donc foncièrement naïve. Elle est amoureuse de son cousin Soo-Won ; son garde du corps Hak la suit comme son ombre. Tous les trois sont amis d'enfance.
Tout bascule lorsque le cousin bien aimé assassine le père de Yona sous ses yeux. Hak la sauve in extremis et ils fuient la capitale. 

Après plusieurs autres péripéties, où Yona finit par se secouer pour ne pas tomber dans une dépression inutile, Hak et elle rencontrent un voyant qui leur fait part de la prophétie des quatre dragons. 
Yona part à leur recherche et chaque dragon a son pouvoir et sa personnalité propre.

Jusqu'ici tout va bien, même si c'est plutôt classique pour de la fantasy. 
Yona s'affirme peu à peu, apprend à tirer à l'arc, bref elle se bouge et ça j'aime une figure féminine qui n'attend pas que ça passe ! 
Hak est mon chouchou dans tous les personnages, le beau brun ténébreux, fort et fidèle à sa belle. Celle-ci reste très naïve sur le plan des sentiments par contre, elle est bien la seule à ne pas comprendre pleinement les motivations de Hak pour la protéger.
J'aime chacun des autres personnages qui gravitent autour d'eux, les quatre dragons et Yoon, sans oublier l'écureuil. L'alchimie du groupe fonctionne et est dynamique.

Le seul ennui dans tout ça c'est qu'on a l'impression que la mangaka n'a pas de fil conducteur dans sa saga, qu'elle même ne sait pas où elle veut en venir. La quête des quatre dragons est bouclée d'une façon bâclée. D'ailleurs on n'apprend le pouvoir du dernier dragon que loooooongtemps après son arrivée (cherchez pas en Français, pas encore paru), ça en tombe comme un cheveu sur la soupe. Et une fois les quatre rassemblés on a l'impression que c'est un peu "et maintenant on fait quoi ?". Finalement qu'est ce qui anime Yona ? 

Côté romance rien ne bouge. Tout juste de vagues scènes, mais rien de concret.

Enfin côté méchant je ne comprends pas ce qui motive Soo-Won. Je comprends encore moins les réactions de Yona quand elle se retrouve face à lui. 

Enfin bref, j'ai dévoré et adoré les 7 premiers volumes, au huitième ça se dégrade nettement selon moi. Dommage ! 


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